Tout bon cavalier qui se respecte possède un éventail de trucs de sellerie abandonnés qui traînent un peu partout. Mais si ! Ces trucs dont on ne se sert jamais, mais qu’on garde quand même parce qu’on sait jamais, des fois qu’il y ait une guerre nucléaire…
Un gant
Dans la liste des grands trucs de sellerie abandonnés, on a aussi le pauvre gant. Il est un peu comme sa cousine la chaussette d’ailleurs. On l’aime, il est à la bonne taille. Son seul défaut, c’est d’avoir perdu son pote. Bah ouais, un gant tout seul c’est pas très pratique. Alors on le garde parce qu’on espère tomber sur le deuxième comme par magie, un jour de rangement ou de retrouvailles de vieilles affaires. En gros, il pourra peut-être servir un jour si on perd un autre gant. Ça fera une paire dépareillée mais ça sert quand même. Et aussi parce qu’on a la flemme d’aller en acheter d’autres à la sellerie…
Un vieux licol
On va encore parler d’un licol, mais cette fois, il est tout ce qu’il y a de plus classique. Il est généralement en synthétique et très probablement un peu trop petit pour notre cheval. Ou bien il a un mousqueton cassé, ou pas de longe. Ou il est trop moche pour être porté. C’est pas grave parce qu’il est à côté de notre licol en corde. Il sert à rien, on l’utilise pas , mais on le garde. Au cas où nos 3 autres licols casseraient en même temps voyons. Et on peut même en acheter un autre ici
Un bout d’éponge
L’éponge, c’est bien pratique. Mais quand elle commence à être usée, il vaut mieux en acheter une neuve. On applique bien cette règle. Seul souci, on garde l’espèce d’éponge déshydratée dans nos affaires au lieu de la jeter. Là pour le coup, elle est aussi utile et a autant de valeur qu’un vieux mouchoir dans une poche. Elle sert à rien et elle salit toutes nos autres affaires à force de se désintégrer en petits morceaux. Mais on l’aime notre éponge, c’est plus fort que nous ! Ouais, nous les cavaliers on est un peu dingue…
Un licol en corde
On commence cette petite liste des trucs de sellerie abandonnés qui traînent chez nous par le fameux licol étho. On l’a acheté pendant notre période à fond dans le travail à pied. Malheureusement, la régularité c’est pas notre truc. Quand on se passionne pour quelque chose, la durée de vie de notre passion c’est généralement 6 mois max. Bref, on était à fond, on a même cherché s’il y avait pas des écuries spécialisées autour de chez nous pour s’y inscrire. Mais, maintenant ce pauvre licol meurt au fond de nos affaires. Le pauvre. Pensée pour tous les licols abandonnés.
Un pinceau
On a le choix. Soit c’est un pinceau sans bouchon, soit c’est un bouchon sans pinceau ou alors, le cas ultime : un bouchon avec le pinceau coincé dedans. Alors, on comprend qu’un pinceau sans bouchon ça puisse servir, ou qu’on puisse trouver un bouchon ailleurs (sauf qu’on ne le fait pas et qu’il reste là à graisser toute la malle de pansage). On comprend aussi pour le bouchon : on pense qu’il nous servira un jour, pour quoi on ne sait pas, mais il servira. Mais franchement, le pinceau coincé dans le bouchon ? Pourquoi ? Pourquoi on le garde ? Il ne va rien se passer, il va pas se libérer, en plus on a perdu le manche du pinceau entretemps. Qu’est ce qu’on va faire avec un bout de pinceau sans manche franchement ? Guerre nucléaire on vous dit…
Alors, vous aussi vous avez tous ces trucs de sellerie abandonnés ? Vous en avez d’autres ? Et si vous ne voulez pas vous les faire chourer, découvrez notre top des astuces pour ne plus se faire voler son matériel !
Crédit photo à la une : les aventures d’Action et Enjoy