Tout cavalier qui se respecte a toujours rêvé monter à cru, dans la forêt ou dans une prairie d’herbe bien verte, faire un shooting photo comme dans un conte de féé… Mais désolée de vous décevoir, le rêve n’est pas forcément si idyllique… Les joies de monter à cru enfin révélées!
1ere étape : Monter
Parce que pour monter à cru, eh bien, faut déjà monter ! Et croyez nous, c’est pas une mince affaire… Surtout si on est petit et que notre cheval est grand. De plus, il faut une souplesse inouïe pour passer notre jambe de l’autre côté (déjà qu’avec une selle c’est dur pour certains).
2e étape : Subir
Quand on est en selle, on se sent bien, détendus, confortablement installés… Mais sans, le rêve vire au cauchemar. Vaut mieux ne pas être sensible des fessiers parce la colonne vertébrale, ça rigole pas. Une autre des raisons qui te font (parfois)regretter d’être cavalier
3e étape: Rester en « selle »
Bon, on est monté, on a subit, maintenant il faut garder sa place. Pour ceux qui ont une assiette un peu incertaine, ça risque d’être compliqué. On serre, on serre, on serre ! Au moins, ça prépare au Top 10 des pires exercices de mise en selle
4e étape : Passer les allures
Pour les chevaux, plus de selle = plus de travail. On se retrouve à talonner comme un débutant, en ayant les jambes levées sinon on n’a pas de contact avec les flancs du cheval. Et en talonnant on se fait mal avec la colonne vertébrale, et on risque de perdre l’équilibre… Monsieur Cheval en profite bien pour nous montrer qu’il n’a envie de rien faire, et toutes les joies de monter à cru sont pour lui! Ce qui est un problème quand on monte à cru…
5e étape : tourner
Ca y est, on avance ! Mais… Il va falloir tourner un jour… Et qui dit tourner dit virage, et qui dit virage dit déséquilibre… Encore une bonne occasion de tomber non ?
6e étape : S’arrêter
Les meilleures (et même les pires) choses ont toujours une fin, il va falloir penser à s’arrêter. Mais si on trotte ou si pour les plus téméraires on galope, le changement d’allure va occasionner quelques secousses. Et comme on se tient à la crinière, on a les épaules en avant, et si on a les épaules en avant, quand on fait une transition descendante, on est entraînés vers l’avant. Envie de manger le sable ?
La direction décline toute responsabilité si vous avez une épaule en moins. Les joies de monter à cru, c’est quand on descend. On vous aura prévenus 😉