Ils font partie du monde équin et ont même participé à la popularisation de celui-ci, les paris hippiques sont de nos jours, monnaie courante et daignent les habitudes de millions de joueurs à travers la planète, notamment au cœur de pays où le sport équin est roi, comme c’est le cas en France ou aux États-Unis. Parfaitement ancrés dans les habitudes nationales, les paris hippiques sont sur l’Hexagone, populaires depuis de nombreuses années et comptent presque un centenaire avec la création de l’histoire « PMU ».
Retour sur la genèse et l’histoire du pari hippique en France
Une popularité historique
Depuis toujours, le monde des chevaux a laissé place à des courses tantôt illégales ou majestueuses selon les lieux, comme ce fut le cas autour de nombreuses cours royales. Dans les années 1830, la discipline devient à part entière reconnue et la filière d’élevage est mise en avant par la création en 1833, de l’ancêtre de ce qu’est aujourd’hui la société « France Galop ».
Les premières courses dignes de ce nom suivront les années suivantes, en haie, en trot et l’inauguration de l’hippodrome de Vincennes viendra en 1863, saluer la première ère glorieuse de ce loisir portant de plus en plus vers le professionnalisme de nombreux passionnés. Dix ans plus tard, c’est à Auteuil que l’on fêtera l’ouverture de l’hippodrome éponyme, encore aujourd’hui comme l’un des plus prestigieux de la planète.
Les années 1920 marqueront l’histoire et deviendront une année charnière du sport équin en France avec la création de deux Prix à la légende immense de nos jours, à savoir le prix d’Amérique et celui de l’Arc de Triomphe. Onze ans plus tard, le Pari Mutuel Urbain, donnant l’acronyme PMU, marquera définitivement l’ouverture d’une nouvelle ère et le réel début des paris hippiques réglementés en dehors des champs de course.
Le pari hippique tel qu’on le connaît
Depuis 1949 et la création du « Couplé », le monde du PMU n’a cessé de se moderniser pour laisser lieu et place à des paris parfois plus complexes, plus larges mais aussi plus accessibles pour permettre à l’ensemble des néophytes et des spécialistes de profiter des opportunités de paris hippiques.
L’augmentation conséquente dans les années 90 a fini par propulser sur le devant de la scène le Quinté+, que l’on considère presque comme un nom commun dans les habitudes des parieurs et de ceux qui aiment particulièrement fréquenter les cafés PMU.
2010, nouveau tournant
La création de celle que l’on appelait encore à l’époque « l’ARJEL » (autorité de régulation des jeux en ligne), coïncidait fort logiquement avec l’ouverture des paris sportifs en France, en date du 10 juin 2010, soit la veille de l’ouverture de la Coupe du monde de football. Désormais remplacée par l’ANJ (autorité nationale des jeux), cet organisme régule et s’assure de la bonne légalité du marché du pari en France.
Depuis, tout a changé et le monde du sport en général a connu un bouleversement majeur. La frénésie autour de certains sports comme le football et tant d’autres, continue d’opérer, mais d’autres enjeux et ferveurs se sont emparés de l’ensemble de ces sports sur le territoire français et ailleurs. Avec l’ouverture des marchés aux paris sportifs régulés, une nouvelle donne fut lancée sur le modèle du PMU. D’ailleurs, la société française n’a elle-même pas manqué de faire sa mue à ce sujet puisque depuis cet instant fatidique, elle est devenue l’une des sociétés de paris sportifs légalisées sur le territoire national.
2015, séparation des enjeux
Dernier bouleversement en date dans le monde du pari hippique, l’acte du 10 décembre 2015 suite aux demandes de Betclic, l’un des acteurs majeurs du pari sportif en France. Pour des questions d’équité et de non-favoritisme, les enjeux en point de vente ne pouvaient plus être les mêmes que ceux présents sur le site internet du PMU, à l’instar de ceux que l’on trouvait sur les sites d’autres plateformes de paris hippiques légalisées en France.