Ah, les chevaux… ces créatures magnifiques sur lesquelles on se sent si bien… Attendez une seconde. Est-ce qu’on a dit bien ? Même si être à cheval est un vrai plaisir pour tout cavalier normal, il y a des fois où finalement, bah les pieds sur terre, c’est pas si mal. Voyons un peu ces situations où on préfère être un cavalier à pied…
En liberté
Lâcher un cheval, c’est lui permettre de se libérer du poids du cavalier, de jouer, de se rouler… Et il en profite. Il s’exprime alors beaucoup plus que si on était dessus. Et avec les cabrioles qu’il nous sort avec la souplesse d’un ver de terre, on comprend vite que sa difficulté à l’incurvation qui nous frustre à chaque séance, c’est du cinéma.
En concours
Parfois, accompagner en concours sans monter, ça peut être très frustrant. Surtout quand la personne qu’on n’aime pas monte notre cheval préféré. Cependant il arrive que notre poney chéri, ce jour-là, décide de faire son cirque ! Il la jette au paddock, fait tomber les barres et tâche le nouveau pantalon de notre « meilleure amie » cavalière. Et d’un coup, on se sent beaucoup mieux d’être venu la voir monter, à pieds…
En balade
Des fois au centre équestre, vous accompagnez peut-être les cours des enfants à shetland en balade. Dans ces moments-là, on se dit « Mince, j’aurais bien pris un poney pour les suivre… ». Et puis c’est au moment où Caramel décide qu’il en a assez de marcher tout derrière et part au galop pour remonter la file, qu’on se rend compte que finalement, on est très bien là où on est. Avant d’aller rattraper le poney et l’enfant tombé dans une flaque, bien sûr !
Quand le cours fait mise en selle
Ah, la mise en selle…. Thème préféré des cavaliers, et autre situation où on préfère être un cavalier à pied. Sans étriers, sans les yeux, sans les mains, sans les rênes… Sans oublier le trot assis, le trot arabe, le galop enlevé, le pas en équilibre voire le pas enlevé, le saut sans étriers, le saut à l’envers… Bref, de temps en temps, ça fait du bien de ne PAS être à cheval. Et de regarder nos potes cavaliers souffrir des punitions les plus torturées, sinon c’est moins marrant.
Quand le moniteur est de mauvaise humeur, mieux vaut rester cavalier à pied
On l’aime beaucoup notre coach ! Mais quand il a fait une mauvaise nuit ou que le cours des enfants était insupportable (faut les comprendre, c’était mise en selle…) et qu’il est de mauvais poil, c’est de mauvaise grâce qu’on va monter. Parce que même s’il est gentil, Super-Coach peut avoir une sacrée voix aussi. Qui porte loin. Même en se réfugiant au fond de la carrière, on n’échappera pas à son courroux. On aurait mieux fait de rester à pied, finalement…
Alors, d’accord avec ça ? Avouez, vous aussi vous préférez être un cavalier à pied ! Et si vous voulez vous rappelez pourquoi vous aimez le poney, lisez ce top des bonnes raisons de se mettre à l’équitation !
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