Que ce soit par manque de souplesse au dernier cours de plat, parce qu’un petit malin a trouvé intelligent d’arriver en retard ou encore parce que votre moniteur est tout simplement un sadique, tous les cavaliers redoutent la même chose : la séance de mise en selle !
10. Le sans étriers
Commençons soft : on a tous eu le droit à cet exercice au moins une fois (voire même plusieurs), c’est un peu la base. Ce moment presque magique (maléfique, pardon) où le moniteur sadique annonce « Enlevez les étriers, serrez les mollets… et on trotte enlevé ! » A ce moment, on remercie le ciel de monter Pépito, un des rares poneys confortables du club.
9. Le levé de genoux
Encore un classique ça. D’abord la jambe droite, puis la jambe gauche et enfin les deux en même temps… sur dix tours. Encore heureux qu’on a le droit de se tenir au pommeau d’une main, puisqu’au moindre virage on penche dangereusement vers le sable ! « Lève le regard » qu’il dit le coach avec un grand sourire ! On connaît aussi une variante beaucoup plus sadique consistant à pédaler dans le vide dans cette position…
8. Les étriers raccourcis
Celui-ci est légèrement moins courant, mais bien pire que le sans étriers. D’abord on raccourcit de trois trous, tout en trottant enlevé. Puis de cinq. Puis de dix… et puis au final on en est presque à accrocher l’étrier directement à la selle (voire même, dans les cas extrêmes, les pieds dans les étrivières). La torture ! A ce moment, à côté de nous, un jockey a l’air d’un cavalier de dressage. Et attendez un peu de tester le trot assis…
7. La monte à cru
Oui, parce que des fois, la monte à cru est une véritable torture. Car les moniteurs les plus sadiques sont malins. Vous ne vous êtes pas assez « verticalisé » à la dernière séance ? Un simple cours de mise en selle avec comme monture une toile de tente devrait vous aider à vous tenir droit comme un I ! On notera aussi qu’il existe la variante sans selle mais avec tapis, encore plus difficile : le tapis glisse sur les poils…
6. Avec un seul étrier !
Eh oui. Vous avez déjà essayé de trotter avec un seul étrier ? C’est encore pire que sans. Idéal pour travailler son assiette, en alternant bien sûr l’étrier enlevé. Fonctionne pour le trot mais aussi pour le galop, assis ou enlevé. Et bon sang qu’est-ce que ça fait mal. Ça marche aussi pour la mise en selle obstacle d’ailleurs…
5. Sans les mains
Celui-ci, on l’a souvent croisé en séance de mise en selle obstacle.. Et oui, on y revient. Les coachs les plus cléments nous laissent la boucle des rênes, les autres font un nœud et nous font faire l’oiseau. Et si Pépito est du genre à foncer tête baissée, vous n’avez plus qu’à espérer qu’il saute quand même : sinon, vous aller VRAIMENT faire l’oiseau. Ou l’autruche, ça dépend des points de vue. Ou bouffer le sable,c’est au choix…
4. Sans les yeux
Inévitable ou presque. Plus rare en plat mais très récurrent en obstacle, c’est le moment le plus redouté. Celui où votre adorable et merveilleux coach vous dit « Et maintenant, on ferme les yeux ». Vous voilà parti(e) à devoir deviner quand va sauter Pépito si vous ne voulez pas rejoindre votre copain dans le sable. Mais si, vous savez, celui qui a fait l’oiseau ! L’occasion de faire le point sur votre vie…
3. L’Amazone
Cet exercice là est plus… agréable. Enfin, non, en fait. Il est pire que les autres. On peut faire tellement de choses sympa en amazone ! Tendre la jambe gauche vers le bas et l’arrière sans tomber (ni attraper de crampe à la cuisse), lancer la jambe droite en l’air pour toucher sa main au bout de son bras tendu à l’horizontale, se baisser pour aller toucher (au choix) l’épaule de son cheval ou sa propre botte (avec la main opposée bien sûr)… Les exemples sont nombreux. Et le mieux dans tout ça, c’est que vous n’avez même pas besoin de selle amazone, et que vous pouvez même le faire en amazone à cru ! Allez râlez pas, ça vous fait une excuse pour ne rien foutre le lendemain !
2. Le combo du trot
On arrive au (presque) pire du pire. Même si ça ne dure que dix minutes sur le cours, vous avez l’impression que cet exercice dure deux heures. Toujours en étant au trot, étriers réglés normalement, vous devez alterner, sans repasser au pas, entre le trot assis, le trot enlevé, le trot arabe, la position amazone, caler les jambes devant les quartiers de la selle, poser les pieds sur la croupe… Et pour peu que vous montiez Escal, le trotteur du club, priez pour que les clichés sur lui ne soient pas fondés !
1. Les étriers croisés, le pire de la mise en selle
Celui-ci doit bien être le pire de tous. Vous ne l’avez peut-être pas encore testé, et vous aller devoir prier pour que votre moniteur ne lise pas ceci… Le concept est simple. Vous voyez TOUS les exercices de mise en selle se faisant avec un seul ou deux étriers ? Visualisez bien. Imaginez. Représentez-vous cette souffrance. Vous vous souvenez du point n°8 ? Si si, vous savez, avec les étriers de jockey. Maintenant, on va faire pire. Vous prenez vos étriers, vous les croisez sur le dessus de votre selle. Vous chaussez le bout de la botte dans les étriers croisés. Et c’est parti pour une heure de douleur à l’état pur…
Et vous, quels exercices avez-vous déjà subi ? Sinon, peut-être n’avez-vous pas un coach assez sadique, et vous avez une sacré chance ! En attendant, si vous avez mal au dos et aux jambes, vous pouvez toujours vous concocter la trousse à pharmacie spécial cavalier !