On passe enfin le cap du Galop 3 : la suite logique du Galop 2. D’ailleurs, nous vous félicitons pour vos deux premiers galops acquis. Dites vous bien que plus vous allez avancer dans vos galops, plus vous allez devoir bosser ; c’est comme à l’école. Au fait, à partir de maintenant, vous allez pouvoir sortir en concours !
1. Un peu de théorie
Le cheval en liberté, ou domestiqué libre
Au galop 3, le but est de connaître les besoins vitaux du cheval à l’état naturel.
Hiérarchie sauvage
Premièrement, en liberté, le cheval ou le poney vit en petit groupe. Le chef de famille est l’étalon. Il est le dominant, c’est-à-dire que c’est lui qui commande tout le monde. Gare à celui qui désobéit ! Dans ce cas, ce n’est pas le coin qui l’attend, mais une bonne marque de sabots ou de dents. Les jeunes mâles quittent le troupeau en se battant avec l’étalon, et forment une nouvelle famille ailleurs. Ceci pour éviter des problèmes de consanguinité qui donneraient des poulains dégénérés.
Deuxièmement, chaque membre du troupeau a sa fonction, surtout en cas de danger. L’étalon, en bon chef de famille, doit protéger les siens, les emmener vers les meilleures herbes, ou les guider vers les abreuvoirs. Un super papa, quoi.
Organisation domestique
Ici, c’est l’éleveur qui gère tout ce petit monde. Il choisit qui va avec qui, quel étalon pour quelle jument. Aussi, il décide quand séparer les mères des poulains.
Lorsqu’un cheval intègre un nouveau groupe, il vaut mieux se planquer tout en surveillant. En effet, l’accueil du nouveau peut parfois être violent et finir chez le vétérinaire. L’idéal est donc que chacun se sente avant et se reconnaisse en étant proche pendant quelques jours, sans être vraiment ensemble (séparés par une clôture).
Les groupes doivent être adaptés selon les caractères dominants ou dominés des chevaux entre eux.
Et à table ?
Manger est la principale activité du cheval. Pire que le goulu de la cantine du collège qui va au rab tous les jours, puisqu’il passe 12 à 15 heures par jour à manger. Les apports hydriques d’un cheval dépendent directement de son alimentation. En effet, de la bonne herbe verte contient beaucoup plus d’eau que l’herbe sèche. Dans tous les cas, l’abreuvoir du cheval doit être accessible à volonté.
Marche ou crève
Au galop 3, vous retiendrez que le cheval a besoin de se déplacer. C’est une question de survie. Par instinct, il est une proie, et il a besoin de pouvoir fuir pour ne pas se faire manger tout cru. Un cheval a également besoin de ses jambes pour chercher sa nourriture et son abreuvoir, et c’est aussi ce qui lui permet d’entretenir ses sabots.
Un peu de repos
Pendant 5 à 7 heures par jour, il récupère. Il a besoin de ce repos pour vivre et être en pleine forme. Il peut dormir couché ou debout.
Les races du club hippique
Au galop 3, vous devez connaître les principales races que l’on croise dans la plupart des centres équestres.
Les chevaux
Vif, courageux, avec du caractère, l’anglo-arabe est un cheval de selle et de sport, toisant de 1,58 à 1,65 m. Toutes les robes sont admises.
Le selle français est un cheval de selle et de sport, toisant de 1,65 à 1,70 m. Cheval de CSO par excellence, il peut être de toutes les robes.
Un pur sang arabe ou arabe, fait environ 1.50 m. Excellent cheval d’endurance, il est utilisé en élevage comme perfectionneur de races.
Cheval de course de trot (attelé ou monté), le trotteur français fait de 1,50 m à 1,80 m. En général, il est bai-brun ou alezan, mais il existe d’autres variantes.
Le pur sang anglais est un cheval de selle, de course ou de sport. Toisant 1.65 m, il est le résultat du croisement d’étalons Barbes, Arabes, et de juments de races anglaises. Il est bai, alezan ou gris.
Toisant de 1,35 m à 1,50 m, le Camargue est un petit cheval de sang, de robe grise ou plus rarement, blanche. C’est un cheval polyvalent (équitation Camargue, jeux équestres…)
Les poneys
Le Connemara, issu d’Irlande, est un poney de sport et de loisir. De 1,28 m à 1,48 m, sa robe est tout sauf pie.
Le New Forest toise entre 1,20 m et 1,48 m, c’est un poney de sport et de loisirs.
Le poney Français de selle toise entre 1,25 m et 1,48 m au garrot. Toutes les robes vont à cette taille mannequin.
Ces 3 races de poneys sont particulièrement doués pour la compétition (CSO, dressage, CCE).
Excellent à l’attelage, le Fjord de Norvège est adapté au sport et aux loisirs en tout genre. Il toise de 1,35 m à 1,55 m et présente une robe très caractéristique, facilement reconnaissable.
Le Highland d’Ecosse, de ses 1,25 m à 1,50 m, est souvent gris ou isabelle . C’est un poney de loisirs, d’attelage ou de sport.
Le Haflinger d’Autriche fait de 1,38 m à 1,49 m au garrot. Il est polyvalent, et possède une robe caractéristique aux crins lavés (palomino ou alezan la plupart du temps, aux crins lavés).
Poney de sport et de loisirs mais aussi d’attelage, le Welsh d’Angleterre se distingue sous quatre catégories selon la taille :
– Le welsh A
– Le welsh B
– Le welsh C
– Le welsh D
Enfin, petit mais costaud, nous vous avons réservé le meilleur pour la fin : le Shetland. De 80 cm à 1,07 m, il est capable de tout (même du pire), et toutes les robes sont admises. En somme, ils sont petits, mignons, et parfois un peu diablotins.
La carrosserie du cheval
On entre dans le vif du sujet maintenant !
Le cheval ou le poney est fait en trois parties : l’avant-main, le corps et l’arrière-main.
L’avant-main comprend la tête, l’encolure, les épaules et les membres antérieurs.
Dans le corps, il y a le poitrail, deux ars et un inter-ars , un passage de sangle, les côtes, le ventre. Il se compose aussi du rein, du dos et du garrot, mais également les organes génitaux, l’anus et la queue.
L’arrière-main, ce sont deux hanches, une croupe et deux membres postérieurs.
La tête
Une vieille rosse sympa et un petit poney bête ont des points communs : avoir une tête de cheval.
Les membres
A l’avant, il y a les membres antérieurs.
A l’arrière, il y a les membres postérieurs.
Et tout ce qui s’y trouve est à connaître au galop 3.
Le pied
Le pied a trois rôles principaux : l’appui, l’amortissement et la propulsion. Le vieil adage qui dit « pas de pied, pas de cheval » montre que le pied doit être surveillé de près.
Il faut les curer avant et après le travail. Aussi, il faut vérifier toute chaleur anormale, ou l’absence de corps étrangers. Régulièrement, un onguent est appliqué pour les graisser.
Le sabot
Le sabot est l’ongle du cheval, ou enveloppe cornée. Elle permet de protéger les parties internes vivantes et très sensibles du pied (os et chairs).
Le parage
La corne, tout comme l’ongle, pousse régulièrement. Il faut donc la couper. C’est ce qu’on appelle le parage. Et souvent le cheval se laisse mieux faire que les enfants !
La ferrure
Dans la nature, l’usure compense la pousse de la corne. Mais un cheval qui travaille a besoin d’être ferré. Et cela, toutes les 6 semaines… Oui oui, il est fort probable qu’un cheval qui travaille coûte plus cher en chaussures que vous ! Au galop 3, vous devez maîtriser le rôle de la ferrure.
Le fer est un bout de ferraille incurvé en forme de pied. Et attention au vocabulaire !
Il y a généralement un seul pinçon sur un fer antérieur, et deux pinçons sur un fer postérieur.
On retrouve les zones correspondantes au pied : le talon, le quartier, la mamelle et la pince.
Le bout du fer s’appelle l’éponge (Il faut penser à Bob, avec un B, comme bout!). Les trous sont les étampures. Ne pas confondre avec les mortaises, qui sont plus grosses, à l’extrémité, et qui servent à mettre des crampons.
Un fer présente toujours un intérieur et un extérieur, qui correspond à l’intérieur et l’extérieur du pied.
Un clou à cheval présente une frappe carrée située sur la tête. Le collet s’amincit vers une lame, qui se termine en affilure à la pointe. Aussi, un grain d’orge permet au clou de se courber et ressortir lorsqu’il est planté dans le pied du cheval.
Particularités des robes
La tête, les membres et le corps du cheval présentent des marques qui permettent de le reconnaître et le différencier des autres chevaux. Au galop 3, vous devez apprendre à les reconnaître.
Les jambes
On appelle ces marques blanches des balzanes. Leur hauteur et leur forme définissent leur appellation.
De gauche à droite, on distingue une trace de balzane, un principe de balzane, une balzane prolongée et une balzane bordée. La petite balzane ne couvre pas le boulet.
Ici, ce sont des balzanes haut chaussées, et herminées en haut. Avouez que vous aimeriez bien les mêmes chaussettes.
La tête alouette
Les marques blanches sur la tête présentent plusieurs formes. De quelques poils sur le front, les poils blancs peuvent s’étendre en pelote.
Les marques blanches peuvent s’étendre sur le chanfrein en une liste plus ou moins large, et plus ou moins régulière. Elles peuvent être herminées, belle face, déviées ou interrompues.
Aussi, un cheval qui boit dans son blanc présente une liste très large. Les marques blanches couvrent également la bouche, comme s’il avait bu une tasse de lait !
Autres marques
Au galop 3, vous devez savoir que d’autres marques foncées peuvent apparaître sur le corps et les membres, notamment aux extrémités. La raie de mulet court le long de la colonne vertébrale. Les zébrures sont sur les jambes.
Les épis sur la tête et la crinière
Véritable empreinte digitale du cheval, les épis ne changent jamais de forme ni d’emplacement, contrairement aux robes, qui peuvent changer avec l’âge.
Par définition, c’est un ensemble de poils orientés spécifiquement autour d’un point plus ou moins visible. Ils sont très importants pour l’identification du cheval. Leur position précise doit être décrite : tête, corps, encolure ou membres. Leur forme peut être mélangé, confus, penné, sinueux ou spiralé.
Un épi peut être convergent (les poils s’éloignent du point) ou divergent (les poils vont vers le point).
Aussi, on précise où ils se trouvent par rapport à l’axe médian de la tête et les lignes horizontales de référence : ligne des yeux, des salières. Rassurez-vous, on ne vous demandera jamais d’appliquer le théorème de Thalès. Pas si compliqué le galop 3 ! En outre, les épis sont localisés par rapport à la crinière.
Et maintenant, un pansage complet !
Un bon pansage se fait avant le travail pour le décrasser et vérifier que tout va bien. Or, il se fait aussi après, afin de vérifier que tout va encore bien après lui avoir fait subir plein de misères. Aussi et surtout, il permet de renforcer la complicité entre vous et votre monture, via le contact corporel.
Pansage et soins
Lors du rituel du pansage, il faut insister sur les parties en contact avec le harnachement, la tête et les membres.
En général, les ustensiles de pansage sont toujours utilisés dans le même ordre.
Tout d’abord, l’étrille doit être passée dans tous les sens du poil, sur les parties charnues.
Ensuite, le bouchon est passé dans le sens du poil. Le toupet, la crinière ou la queue, sont démêlés à la main et exemptés de paille ou de foin.
Après, la brosse douce lisse le poil, enlève le restant de poussière , et permet de brosser la tête avec douceur.
Une époussette ou un gant de pansage permet ensuite de faire briller la robe. Vous pouvez tricher en mettant du lustrant.
Pour les finitions, vous prenez une éponge humide, et vous nettoyez les yeux, la bouche, les naseaux, puis les organes génitaux et l’anus. N’oubliez pas de rincer l’éponge entre chaque !
Enfin, les crins peuvent être démêlés soigneusement, avec une brosse à crins pour la queue et les longues crinières, et un peigne pour les crinières courtes. Vous pouvez aussi tricher en utilisant du démêlant !
Et hop, vous allez faire sensation à l’examen du galop 3!
Les membres
Il faut les brosser en entier ou les doucher.
Ainsi, les palper sur toute la hauteur permet de détecter toute chaleur anormale, atteinte ou blessure. En outre cela permet également de détecter une inflammation, ou sensibilité anormale.
Curer les pieds sert à nettoyer la sole, la fourchette, et les lacunes. L’aspect du pied est important également, et permet de contrôler l’état de la ferrure et de vérifier l’absence de blessure. Le pied peut être pris dans l’axe, ou croisé pour le pied antagoniste.
Ensuite, pour graisser les pieds, il faut commencer par le dessous du pied, pour éviter de se mettre de la graisse partout. Enfin, la graisse sur le périople et la paroi renforce l’éclat du sabot, le nourrit, et évite les fentes de la corne.
Si vous maîtrisez cela, le galop 3 est dans la poche !
Le corps
Lorsque le cheval est sec, il suffit de le brosser comme décrit ci dessus.
Alors, en passant la main sur le garrot, le dos et le passage de sangle, vous pouvez détecter toute chaleur, blessure ou sensibilité anormale. Chaque petit recoin doit faire l’objet d’une inspection rigoureuse, même les organes génitaux et l’anus.
Une bonne douche, surtout après le travail, lui fera beaucoup de bien, sauf s’il fait froid dehors. D’abord, il faut commencer par les jambes, puis remonter peu à peu. Un couteau de chaleur permet d’évacuer une grande partie de l’eau, pour que le cheval sèche plus vite.
Et si le cheval est mouillé après qu’il ait bien bossé ou qu’il a été douché, vous pouvez lui mettre une petite chemise qui absorbe la sueur, ou le frictionner avec de la paille. Si c’est l’hiver, une couverture séchante évite qu’il attrape froid.
Aussi, les massages sur son corps et ses jambes lui font beaucoup de bien.
La tête
Il faut beaucoup de douceur, donc vous devez utiliser la brosse douce, et faire briller avec un chiffon doux. Une éponge permet de laver la bouche. L’inspection de toutes les zones recouvertes par le harnachement permet de détecter toute blessure éventuelle.
L’entretien des boxes
Au galop 3, vous commencez à savoir vous occuper un peu du cheval. Et qui dit soins, dit fourche et fumier. Parce que oui, un cheval, ça fait pipi et caca…
La litière, ça sert à quoi ?
La litière est généralement faite de paille. Très efficace pour isoler du froid, elle assure un bon matelas confortable au cheval. Elle permet aussi d’absorber les urines et les mauvaises odeurs. Enfin, elle sert aussi de lest digestif.
Par contre, la paille peut parfois ne pas être tolérée par les chevaux allergiques, ou par ceux aux poumons ou aux intestins sensibles. Pour eux, la paille est remplacée par des copeaux dépoussiérés.
Comment ça s’entretient ?
Entretenir la litière évite la prolifération des parasites. En effet, une litière propre permet au cheval de rester en bonne santé.
L’abreuvoir et la mangeoire doivent être propres. Il faut les contrôler matin et soir, et les nettoyer.
Les boxes sont faits deux fois par jour. De bon matin, vous ôtez les crottins, et vous remplacez la paille souillée par de la paille propre. Après, la paille est relevée et forme des oreillers sur les pourtours du box, cela s’appelle la litière en bateau. Et le soir, vous enlevez aussi les crottins, et vous refaites les oreillers avec de la paille propre.
Une à deux fois par semaine, il faut curer entièrement le box. En été, il faut curer plus souvent. Mais en hiver, il faut laisser une épaisseur de fumier appelée gâteau, pour améliorer l’isolation et la chaleur. Et vous, jeune recrue du galop 3, aimez-vous les gâteaux ?
Et les gamelles ?
Un peu de bon sens n’est pas coutume, il faut aussi nettoyer les abreuvoirs et les mangeoires. Ça vous viendrait à l’idée, vous, de manger dans une assiette sale et de boire de l’eau croupie ? Non, bien sûr ! Alors inutile de tolérer cela pour votre cheval.
Les disciplines équestres
Il existe plusieurs types d’équitation, et on doit savoir tout cela au galop 3. Certaines font partie des disciplines sportives ou olympiques, d’autres sont plutôt liées à l’histoire et à des cultures locales.
Equitation de tradition
L’équitation en Amazone est une tradition. L’idée est de monter en jupe. Pas la mini jupe, mais une longue qui couvre toutes les jambes. Celles-ci tombent toutes les deux du même côté, grâce à une selle spéciale. Les amazones font souvent du dressage, mais aussi de l’obstacle.
Dans le sud de la France, l’équitation Camargue est issue d’une tradition culturelle du delta du Rhône. Le harnachement est adapté à cette équitation basée sur le travail du bétail par les guardians.
Provenant d’Andalousie, la doma vaquera est, elle aussi, une équitation de tradition basée sur le travail du bétail.
L’équitation de travail permet de préserver et développer les compétences d’un cavalier et de son cheval pour le tri de bétail.
L’équitation western est une tradition provenant des Etats Unis et des cowboys. Il y existe plusieurs disciplines, comme le reining ou le barrel racing, ou encore le pleasure.
D’autres équitations de tradition n’ont pas forcément de lien avec le tri de bétail. Par exemple, l’équitation islandaise se pratique exclusivement sur le poney du même nom.
L’equi feel et l’equi fun sont aussi répertoriés dans cette catégorie pour la FFE. Pourtant, peu de vaches se collent à ces tests rigolos à pied ou à cheval.
Aussi, le hunter est répertorié dans cette catégorie. Ici, la performance réside dans l’harmonie du couple cavalier-cheval ainsi que l’élégance et la précision qui en découle.
Un peu de culture hippique
Les courses de galop se courent sur des hippodromes, là où le pur sang anglais est roi. A la fois tradition et sport, les courses de plat se courent sur des distances entre 800m et 4000m .
Il y a aussi les courses d’obstacles, qui se courent sur des distances comprises entre 2800m et 7000m. Et là, les chutes ne sont pas toujours marrantes. Parmi les obstacles, il y a les haies, le steeple-chase et le cross country.
Les courses de trot se courent… Au trot, sans tomber dans le galop ! Attelées avec un sulky, ou montées ces courses sont très populaires.
L’attelage fait partie de la culture équestre à connaître au galop 3. Un cheval ou plusieurs chevaux tirent une voiture hippomobile. Le meneur qui conduit, est aidé par un groom. C’est une discipline mondiale FEI.
Le ski-joëring allie le ski et l’attelage. C’est une tradition nordique. Il se pratique avec des skis sur de la neige. Mais aussi en surf, ou même en planche à roulettes.
Les sports d’équipe
Le horse ball est un sport collectif où deux équipes de six cavaliers, dont deux remplaçants, se disputent un ballon. Ce ballon a des anses pour faciliter le ramassage au sol et l’envoyer dans les buts de chaque côté du terrain.
Le polo fait s’affronter deux équipes de trois ou quatre cavaliers, avec trois remplaçants minimum. Ils doivent taper dans la balle avec un maillet, et l’envoyer dans le but de part et d’autre du terrain.
Les pony games sont des jeux qui se pratiquent généralement avec des poneys. Les types de jeux, collectifs ou individuels, sont infinis selon l’inspiration de leurs organisateurs.
Un peu de sérieux
Là ça ne rigole plus. Les disciplines olympiques ou enregistrées à la Fédération Équestre Internationale sont celles de la cour des grands au sens de la FFE.
Discipline précise, le dressage est un enchaînement de plusieurs figures dans une carrière bordée de lettres. Ces exercices doivent être faits dans un ordre précis, à des allures imposées, le plus parfaitement possible. Certaines reprises peuvent se faire en musique.
Le jumping, ou concours de saut d’obstacle (ou CSO… Oui oui, le nom CSO De Merde vient de là…) est un parcours d’obstacles mobiles. Le but est de faire un sans-fautes et le temps est chronométré.
Doté de trois épreuves, le concours complet d’équitation ou CCE doit être fait avec le même cheval. Une épreuve de dressage permet de voir le niveau du cheval. Une épreuve de cross où les obstacles sont fixes se court en pleine nature.
Et l’ultime épreuve de saut d’obstacles permet de voir si le cheval a bien récupéré du cross.
Les cavaliers handicapés ont leur concours de dressage para-équestre aux jeux mondiaux.
L’endurance se court en extérieur, sur terrain varié, précis, balisé et imposé. Les courses sont individuelles ou par équipe. L’endurance peut être montée ou attelée.
La Technique de randonnée équestre de compétition ou TREC est une compétition qui se déroule en quatre épreuves. Elle teste les qualités d’un couple cheval-cavalier en randonnée : la présentation, un parcours d’orientation et de régularité, la maîtrise des allures et un parcours en terrain varié. Cette discipline peut être attelée ou montée.
La voltige allie la gymnastique et le cheval. Le cheval est longé au pas ou au galop. Les compétitions sont individuelles ou en équipes.
Harnachement : Ajustage
Au galop 3, vous devez être capable d’ajuster votre harnachement.
Le filet
Les montants doivent être de la même longueur de chaque côté et adaptés à la taille du cheval. Le mors doit être en contact avec la commissure des lèvres sans les comprimer. Deux plis apparaissent au maximum. La sous gorge ne doit pas serrer, on doit pouvoir passer une main.
Un filet trop court comprime la commissure des lèvres. Un filet trop long heurte les dents. Dans les deux cas, le cheval a mal.
La muserolle
La muserolle empêche le cheval d’ouvrir trop la bouche. Il existe plusieurs types de muserolles selon l’effet que l’on veut.
Une muserolle française se règle deux doigts sous l’apophyse zygomatique sans serrer.
Passée sous le mors, la muserolle allemande ne doit pas comprimer ni les naseaux ni la bouche.
Aussi, pouvant être utilisée sans noseband, la muserolle combinée combine les deux effets précédents.
La muserolle croisée se croise sur le chanfrein, et se fixe sous l’auge et au pli de la barbe.
Mais un cheval peut aussi être monté sans muserolle !
La selle
Positionnée d’aplomb sur le dos du cheval, la selle doit être sanglée sans trop serrer. Le pommeau doit être suffisamment dégarrotté. Il est bon d’attacher le tapis à la selle afin que celui ci ne glisse pas. Enfin, tant que vous ne montez pas, ne descendez pas vos étriers. C’est rédhibitoire au galop 3.
Démonter un filet
Le nettoyage quotidien du filet se fait sans le démonter. Le mors est rincé à l’eau claire et les cuirs nettoyés avec du savon glycériné.
Un nettoyage plus complet des zones cachées et un graissage se fait filet démonté.
Pour cela, il faut commencer par déboucler les rênes puis les montants du filet près du mors. Ensuite, vous débouclez les montants en haut pour les défaire de la têtière. Ensuite, c’est au tour de la muserolle, et enfin du frontal.
Pour remonter le filet, il suffit de procéder en sens inverse. Les boucles doivent être orientées vers l’extérieur, et les fermetures de muserolle et de sous gorge se font à gauche. Attention au piège, les crochets sont à l’intérieur, esthétique oblige !
2. Un peu de pratique équestre
Petit tour de manège
Pour bien se repérer, les repères définis par les lettres sont à connaître au galop 3.
Pour vous aider, voici une petite astuce mnémotechnique spéciale Contre Galop. En partant à main droite, à partir du centre du petit côté, il suffit de se dire : « Cavalier Montant Réellement Bien Peut Faire Avancer Kiki Vite Et Sans Heurt ».
Et pour la ligne du doubler dans la longueur: « Contre Galop Indiffère Xavier Le dernier Abruti ».
Les mécanismes du pas et du trot
Quelques définitions indispensables
Un bipède est l’association des membres par paire. Un cheval a donc six bipèdes.
Devant, le bipède antérieur comprend les deux membres de devant.
Derrière, le bipède postérieur comprend les deux membres de derrière.
A droite, le bipède latéral droit comprend le membre antérieur droit et le membre postérieur droit.
A gauche, le bipède latéral gauche comprend le membre antérieur gauche et le membre postérieur gauche.
En diagonale, le bipède diagonale droit comprend le membre antérieur droit et le membre postérieur gauche.
Aussi, le bipède diagonale gauche comprend le membre antérieur gauche et le membre postérieur droit.
Une battue est le bruit fait par la pose d’un ou plusieurs pieds en même temps.
La projection est la période pendant laquelle aucun pied ne touche le sol.
Un temps est la durée entre deux battues successives.
Le poser est l’instant où le sabot rencontre le sol.
Une foulée est la distance entre deux posers d’un même pied.
Le pas
Le pas est une allure symétrique et marchée car chaque membre est levé l’un après l’autre. C’est une allure à quatre temps. On entend quatre battues équidistantes (Ti-ki-ti-klop). Il y a toujours trois pieds au sol.
Le trot
Le trot est une allure symétrique et sautée à deux temps égaux. Les membres bougent par bipèdes diagonales, séparés par un temps de projection. On entend deux battues équidistantes. (Tik-tok)
Le trot enlevé
A quoi ça sert ?
En manège ou en carrière, vous trottez enlevé sur le bipède diagonal extérieur, c’est à dire par exemple le bipède diagonal gauche quand vous êtes à main droite et inversement.
Trotter enlevé sur le même bipède diagonal fatigue celui lorsque vous vous asseyez dans votre selle.
Ainsi, pour préserver votre cheval, il faut changer régulièrement de diagonal. Cela est d’autant plus important lorsque vous trottez en pleine nature.
Comment changer de diagonal ?
Il faut être synchronisé avec le cheval, un temps assis, un temps enlevé, et garder le rythme. Sinon, vous ne pourrez pas contrôler le changement de diagonal.
Pour cela, vous vous asseyez deux fois (deux temps) dans votre selle avant de vous enlever et de reprendre le rythme.
Ou bien, une deuxième façon de faire, vous restez enlevé deux temps successifs, puis vous vous rasseyez en reprenant le rythme.
Communiquer avec son cheval
La communication avec votre cheval est possible par l’intermédiaire des aides et de la posture.
Le contact est un langage qui permet au cheval de comprendre ce qu’on lui demande.
La connexion entre le cavalier et sa monture, sans fil, existait bien avant le wifi et la 4G. C’est la capacité à écouter l’autre.
La propulsion est la qualité du cavalier à contrôler l’énergie de son cheval pour le mouvement en avant.
La solidité d’un cavalier se traduit par la capacité de rester en selle en toutes circonstances, avec une bonne assiette, et un bon équilibre.
Comment avoir une bonne posture à cheval?
La posture est la façon de se tenir à cheval. Elle est différente et adaptée selon l’allure et ce que l’on demande au cheval. Elle ne doit jamais être crispée, mais au contraire détendue et confortable.
En posture assise, vous êtes en appui sur vos fesses. Les jambes tombent et fonctionnent librement. Le genou est au contact, sans serrer. Le bassin, qui donne l’assiette, n’est ni trop en avant, ni trop en arrière. Le rein fonctionne correctement pour amortir les mouvements.
Vous vous grandissez, sans pour autant être raide comme un balai. En haut, le buste est droit, tonique mais pas raide. Les épaules sont relâchées, les coudes à demi fléchis, et les poignets sont dans le prolongement des avant-bras. Les mains sont écartées de 15 à 20cm, les pouces en dessus.
La posture sur les étriers est celle quand vous êtes en équilibre en appui sur les étriers.
Et le mélange des deux, en alternance, est la posture alternée. Elle est utilisée au trot enlevé ou au galop enlevé.
Les aides
Au galop 3, les aides se complètent sans se contrarier.
Les mains ou les jambes peuvent être utilisées seules, ou indépendamment l’une de l’autre.
Les aides :
- agissent lorsqu’elles font une demande
- résistent ou insistent lorsqu’elles maintiennent ou renforcent la demande
- cèdent, en arrêtant d’agir ou de résister, en revenant à un contact neutre, dès que le cheval a obéi
Le poids du corps dans le plat
Une bonne assiette, c’est bon au restaurant, mais c’est surtout indispensable pour rester à cheval , quelles que soient ses bêtises. Ça sert aussi à communiquer avec son cheval. Les mains et les jambes ne sont là que pour affiner la demande.
L’assiette est la place et le mouvement du bassin sur le cheval. Selon la progression du niveau du cavalier, elle est de plus en plus précise et fine. C’est par son intermédiaire que le dialogue du poids du corps, des mains et des jambes se fait.
Les jambes
Le contact doit être moelleux. Elles doivent intervenir sobrement et précisément. Les articulations sont liantes. La cuisse est sur son plat, le mollet est en contact, sans serrer. Les jambes agissent indépendamment. Les actions peuvent être identiques (impulsion) ou différentes (incurvation, déplacements des hanches …)
Les mains
Les mains du cavalier ont un contact moelleux avec la bouche de sa monture. Les articulations sont liantes. Le cheval tend ses rênes sous l’effet de l’impulsion. Les bras agissent indépendamment. Les actions peuvent être identiques (résistance) ou différentes (tourner).
L’accord des aides
Pour que les mouvements soient cohérents avec les ordres, il faut que les gestes soient coordonnés entre eux. Aucune demande par une aide ne doit être contradictoire avec une autre. Selon la réponse du cheval aux ordres, le cavalier cède ou résiste. Un cavalier doit être capable d’associer ou pas à volonté entre elles les actions de ses aides, cela s’appelle l’indépendance des aides.
Les transitions
A moins d’être un passager clandestin, le cavalier décide de l’allure de son cheval, ainsi que de sa vitesse. Ces changements de vitesse ou d’allure s’appellent les transitions. Une transition peut être simple et montante lorsque vous passez à l’allure supérieure. Ou inversement descendante à l’allure inférieure. Pour cela, vous devez être stable dans votre équilibre et votre posture, pour bien utiliser les aides.
Ralentir
Pour ralentir, le cheval va devoir diminuer la longueur de ses foulées . Pour cela, vous devez cesser d’accompagner avec votre bassin, et vous redresser en vous grandissant. Vous fermez vos doigts sur vos rênes en augmentant la tension mains-bouche. Les jambes restent au contact. Dès que le cheval a obéi, vous cédez dans vos aides et accompagnez à nouveau l’allure, en maintenant la nouvelle vitesse.
Accélérer
Un cheval accélère s’il augmente la longueur de ses foulées, ou en augmentant le nombre de foulées.
Le bassin, engagé vers l’avant, fait la demande en premier. L’assiette demande alors l’impulsion. Vous avancez vos mains, sans perdre le contact avec la bouche. Si nécessaire, les jambes confirment la demande en se fermant au niveau de la sangle. La voix peut aider en faisant un appel de langue.
D’une allure à une autre
Le mouvement doit être anticipé avant le point repéré. Un changement d’allure doit être franc, sans brusquerie. Le cheval doit rester tendu et énergique.
Si le cheval n’obéit pas tout de suite, vous devez insister dans vos aides, mais céder dès que le mouvement est exécuté.
Par contre, il vaut mieux éviter de se pencher en avant ou en arrière.
Les figures de manège
Ces tracés doivent être respectés, à n’importe quelle allure. Quand votre coach le demandera, ce sera en précisant la lettre dans le manège. Certaines figures demandent un changement de main, d’autres non.
Sans changer de main
Les figures de manège à connaître au galop 3, qui ne font pas changer de main, sont :
- Le cercle
- La serpentine (avec un nombre de boucles impair)
- Le doubler (sans changement de main)
- La volte
Avec changement de main
Les figures de manège qui font changer de main sont :
- La diagonale : elle peut être grande ou petite
- La serpentine (avec un nombre de boucles pair)
- Le doubler (avec changement de main)
- La demi-volte
- La demi-volte renversée
Silence on tourne !
Les aides pour tourner
Pas besoin de caméra, à moins que vous ne vouliez filmer vos exploits et les mettre sur insta.
Le pli de l’encolure correspond à la courbure souhaitée de la trajectoire.
Pour tourner, vous écartez la main pour que le bout du nez du cheval soit dans la bonne direction. Votre autre main se rapproche de l’encolure afin d’en limiter la flexion. L’action de vos jambes est importante pour entretenir le mouvement en avant et maintenir l’impulsion. Selon la réponse du cheval par rapport au mouvement attendu, vous adaptez l’intensité de la demande de la rêne intérieure, la rêne extérieure régulatrice accompagnant le mouvement, ainsi que vos jambes.
Pour que le cheval ne se couche pas dans les virages, il faut augmenter l’action des jambes. La rêne intérieure peut se rapprocher un peu de l’encolure; pour qu’elle s’appuie en avant du garrot. Votre main extérieure doit aussi accompagner pour conserver le couloir des rênes. Si le cheval agrandit sa courbe, il faut résister dans les aides, et augmenter l’impulsion dans vos jambes.
Les actions des aides doivent être discontinues, et céder dès que le cheval a obéi.
Le départ au galop sur le pied choisi
Le mécanisme du départ au galop consiste à engager un postérieur et à se projeter en avant. C’est pourquoi c’est sur ce postérieur qu’il faut agir pour partir sur le pied voulu.
Pour partir au galop à gauche, il faut agir sur le postérieur droit. Le diagonal gauche s’en suit, puis l’antérieur droit. Ensuite, la projection, puis le mouvement se poursuit.
Pour cela, vous reculez votre jambe droite en arrière de la sangle. Vous maintenez votre jambe gauche à la sangle. Le bout du nez de votre cheval doit être orienté légèrement vers la gauche avec la main gauche (rêne intérieure). La rêne extérieure est régulatrice. L’assiette agit d’un mouvement vers l’avant, et la jambe droite fait une pression, ce qui déclenche le galop.
La vitesse du pas ou du trot doit être contrôlée pour ne pas précipiter l’allure. Vous pouvez plus facilement demander le galop en sortant d’un cercle et en s’aidant du retour à la piste et de la proximité du pare botte.
Quand le cheval a obéi, vous cédez dans vos aides et entretenez le mouvement avec votre assiette.
Votre cheval n’est pas sur le bon pied ? Pas de panique, au galop 3, on ne vous fouettera pas encore. Il suffit de le remettre au pas ou au trot, et de recommencer la demande.
Le saut
Le saut s’aborde en position d’équilibre sur les étriers. Vous devez savoir contrôler l’allure et la vitesse, et diriger votre cheval correctement pour que le saut se déroule bien. Sinon, on vous prend en photo et vous allez régaler les lecteurs de Contre Galop !
Aborder correctement un obstacle
Au galop 3, on apprend comment aborder correctement un obstacle.
Pour cela, il faut avoir le regard loin au delà de l’obstacle. Vous vous rapprochez de votre siège, vers le pommeau, sans vous asseoir. Vos jambes sont au contact, afin d’empêcher votre cheval ou poney de ralentir, de changer d’allure. Les mains sont en contact avec la bouche, afin d’éviter qu’il accélère, ou qu’il dérobe. Le contact reste tendu, tout en étant décontracté.
Le buste est un peu redressé, pour éviter le soleil en cas de refus.
L’obstacle doit s’aborder perpendiculairement à lui, et au milieu.
Le cheval monte ses épaule et relève son balancier cervical : c’est la battue d’appel.
Lors de la phase ascendante, vous fléchissez vos articulations pour accompagner le mouvement du cheval. Le cheval poursuit la flexion de ses antérieurs, et l’extension de ses postérieurs.
Et l’atterrissage?
Lors du planer, vous restez en place, le bassin assez proche du siège, le buste près de l’encolure. Les mains accompagnent son extension.
Ensuite, vous vous redressez légèrement en vous rapprochant de la selle. Vos articulations s’ouvrent. Le cheval bascule vers le sol. Son encolure se relève, il tend ses antérieurs et ramène ses postérieurs. C’est la phase descendante.
Vous amortissez la réception grâce à vos articulations des jambes (hanches, genoux, chevilles).
Enfin, la reprise de l’allure se fait en entretenant le mouvement avec les jambes, pour conserver la trajectoire et l’allure. Vous reprenez votre posture d’équilibre sur les étriers.
En bref, pour que le saut se déroule bien, il suffit d’accompagner son cheval, il faut ni le devancer, ni se retrouver à la traîne.
Aborder un obstacle isolé
Petit exercice demandé à l’examen du galop 3, on va vous aider à le préparer et le réussir.
Préparation
Avant tout, il faut bien visualiser le tracé pour bien aborder l’obstacle isolé. C’est un obstacle de 60 cm de haut environ. Il faut savoir exactement d’où vous allez partir, et où vous voulez aller. Votre regard est prépondérant pour la réussite du test.
Cercle de préparation
Vous êtes en position d’équilibre sur vos étriers. Votre cheval se trouve dans le couloir de vos rênes et de vos jambes. Vous faites un grand cercle pour qu’il soit dans un galop régulier et actif et vous contrôlez sa vitesse.
Abord de l’obstacle
C’est alors que vous quittez le cercle quand vous vous sentez prêt. Ensuite, vous vous dirigez vers le centre de l’obstacle, en ligne droite. Vous accompagnez le saut, sans vous précipiter ni vous agiter.
Près de l’obstacle, vos fesses se rapprochent du siège, sans vous asseoir, juste en fléchissant les genoux. Votre buste est légèrement redressé, vos doigts décontractés sur vos rênes, sans pour autant les laisser filer, et tout en s’assurant de la bonne trajectoire.
Et hop, vous accompagnez le saut.
Réception
Redressez-vous légèrement en vous rapprochant de la selle. Regardez devant vous, et conservez le tracé en ligne droite en maintenant la même vitesse. Vous remettez votre cheval sur un cercle, où vous lui demanderez des transitions descendantes et le caresserez pour le récompenser.
Enchaînement de plusieurs petits sauts : Les cavalettis du galop 3
Le but de l’exercice est d’enchaîner des petits sauts en ligne.
Ici, les obstacles étant en ligne, on teste la position du cavalier à l’obstacle sans se soucier de la trajectoire. Votre cheval va perfectionner ses gestes, son rythme et la régularité de ses foulées et de ses abords. Pour réussir, il faut donc bien aborder en ligne droite et au milieu le premier obstacle. Le reste suivra, si vous gardez le rythme.
Inutile de vous inquiéter, les obstacles ne sont pas hauts, et séparés d’une à deux foulées. Un saut de puce est un enchaînement sans foulée intermédiaire, et peut faire partie de l’exercice.
L’entrée peut se faire au trot ou au galop. Une barre de réglage mise au sol peut aider le cheval à respecter l’allure demandée.
Enchaîner des obstacles isolés
Préparation
Visualiser précisément le tracé est primordial pour pouvoir aborder les obstacles dans des conditions idéales.
Parcours
Le truc palpitant du galop 3 !
D’abord, vous partez au trot, puis demandez le galop à droite dans le premier virage. Vous faites un cercle, puis abordez l’obstacle n°1 dans la diagonale.
Ensuite, vous repassez au trot avant le coin pour demander le galop à gauche. Le petit côté sert à stabiliser l’allure.
A la suite, vous prenez l’obstacle n°2 dans la diagonale. Vous repassez au trot avant le coin pour demander de suite le galop à droite.
Puis vous franchissez l’obstacle n°3 sur le grand côté. Une fois sur le petit côté, vous faites un cercle pour demander la transition descendante galop-trot, et vous finissez.
Astuces
Le regard doit être dirigé vers là où vous voulez aller. Loin au dessus des obstacles.
Il faut rester calme et accompagner son cheval dans le mouvement.
A chaque réception, il faut adapter les aides pour contrôler l’allure et la direction selon la réaction de votre cheval.
Chaque obstacle doit être franchi perpendiculairement et en son milieu.
Évitez de galoper à faux, ou désuni. Si vous vous en apercevez, repassez au trot dans un coin, et redemandez le galop.
Parcours en terrain varié
En extérieur, le trot enlevé est privilégié, ainsi que le galop en équilibre sur les étriers. Cela évite la fatigue inutile, et soulage le dos de votre cheval. Les sorties niveau galop 3 se font encadrées par un enseignant.
En descente
Dans ce cas de figure, vous êtes en position d’équilibre assis, le buste incliné vers la croupe. Vous rallongez légèrement vos rênes, tout en restant au contact.
En montée
Ceci est aussi valable si vous passez sous des branches basses, ou que vous franchissez un tronc. Dans la position d’équilibre sur les étriers, vous inclinez votre buste vers l’avant en gardant le contact avec la bouche du cheval.
Astuce : Vous pouvez attraper une touffe de crins !
Discipline
Au galop 3, vous devez respecter les règles de bonne conduite, envers votre cheval ainsi qu’envers le reste du groupe.
Il faudra éviter d’être trop près du cheval de devant, et vous devrez garder votre place du départ. Votre monture devra être sous contrôle, et vous éviterez de la laisser brouter. Les allures imposées devront être respectées.
Comme vous serez sur la voie publique, il faudra respecter le code de la route, enfin, s’il y a une route. Aussi, vous penserez à vous mettre bien à droite et respecter les panneaux. Il faudra aussi respecter les cultures, les propriétés privées, les espaces aménagés.
Aussi, vous devrez rester courtois et poli en toutes circonstances.
A la croisée de promeneurs, vous repasserez au pas. Si vous en dépassez, ralentissez et prévenez les. Un petit bonjour est très apprécié, alors n’hésitez pas. Si le chemin est peu praticable, vous leur laissez la priorité.
Mener en main : On approfondit le galop 2
Sur des courbes serrées, au pas des deux côtés
Commencez en ligne droite.
Vous tournez sa tête vers la direction choisie. Quand il a obéi, vous récompensez.
Reculer de quelques pas en ligne droite
Face à un cheval arrêté, vous levez la main qui tient la longe en disant « recule ». Un stick ou la main sur le poitrail peuvent aider. Dès qu’il commence à reculer, reculez avec lui. Puis vous l’arrêtez et le récompensez.
Pour qu’il reste bien droit, surveillez son encolure.
Déplacement de hanches sur plusieurs pas
Au galop 3, ces exercices se font à partir de l’arrêt, des deux côtés.
On va prendre par exemple un déplacement de hanche vers la droite. Pour cela, vous allez vous placer à gauche du cheval. En amenant légèrement son bout du nez à gauche, vous faites pression avec la main droite sur sa hanche gauche. Il pousse alors ses hanches vers la droite.
Pour un déplacement d’épaule vers la droite, vous vous placez côté gauche de son encolure. Vous poussez l’épaule gauche vers la droite. Si cela ne suffit pas, vous utilisez la longe.
Et vice et versa pour l’autre côté.
Alors maintenant que vous savez tout ça, vous allez pouvoir réussir votre exam’ du galop 3 !
Mais maintenant vous êtes habitués, alors vous êtes prêts à affronter le galop 4 !
Crédit photo à la une : Montage Contre galop