Si vous êtes un peu branché royauté anglaise, ou si vous aimez le CCE (ou les deux, comme nous), vous connaissez certainement Zara Phillips ! On vous fait un petit topo des choses à savoir sur cette cavalière royale.
Zara Phillips n’a pas de titre de noblesse
Hé oui ! Bien que membre à part entière de la famille royale d’Angleterre, Zara Phillips ne porte aucun titre royal ! Tout comme son frère aîné Peter, elle ne peut donc pas se faire appeler « son altesse royale ». Ce statut particulier au sein de la famille royale résulte de la volonté de ses parents de voir leurs enfants mener une vie normale. Ainsi, son père, lors de son mariage avec la Princesse Anne, a refusé le cadeau de mariage de la reine, et n’a donc pu être anobli. Zara et Peter, et tous leurs enfants, figurent en revanche dans l’ordre de succession au trône d’Angleterre. Même s’ils sont loin derrière leur oncle le Prince Charles, leurs cousins William et Harry, et les enfants de ces derniers.
Un esprit indépendant
Si de prime abord on peut se dire que c’est pas très cool d’être la seule à ne pas porter de titre de noblesse, avec le recul on s’aperçoit que c’est plutôt un mal pour un bien. Car qui dit titre royal dit aussi fil à la patte ! Le fait de ne pas en avoir permet à Zara Phillips de choisir ses activités librement. Pas besoin de la permission de la Queen ! Un esprit d’indépendance que la jeune cavalière a toujours cultivé, étant même qualifiée de « royal rebel » par les anglais. Sans aucun revenu provenant de la famille royale, Zara Phillips a donc du se bouger pour trouver des sponsors et financer sa passion.
L’équitation, une passion profondément ancrée
Cavalière accomplie, Zara Phillips est une grande passionnée de cheval depuis toujours. Très marquée par la tradition familiale, elle décide de monter sa propre écurie à Gatcombe Park. La structure, qui accueille douze chevaux, est gérée par du personnel. Son emploi du temps ne lui permet pas en effet d’y être présente de façon permanente. Mais la cavalière tient à garder un oeil sur tout ce qui s’y passe. Elle est en effet très attachée au bien-être des chevaux. Et recevra d’ailleurs le titre de membre de l’ordre de l’Empire Britannique en 2007, pour ses services rendus à la communauté équestre.
Une prédilection pour le complet
Avec une grand-mère et deux parents cavaliers , autant dire que Zara Phillips se serait fait trucider direct si elle avait choisi un chemin différent ! Heureusement, elle a décidé de se lancer elle aussi dans l’équitation. Mais contrairement à sa grand-mère, c’est plus le complet qui passionne la royal rebel. L’occasion de travailler à la fois le dressage, le CSO et le cross ! C’est donc elle qui démarche les divers sponsors potentiels. Elle décroche aussi seule son soutien de toujours, la société Cantor Index.
Un beau palmarès
En 1999, c’est avec l’aide de son père et de ses sponsors qu’elle achète son premier cheval, Toy Town. Un alezan à liste de 7 ans, certes primé mais aussi inexpérimenté qu’elle. Toujours aux côtés de son père, elle l’entraîne et tous deux se hissent ensemble au plus haut niveau de la discipline. Malheureusement, une blessure à la jambe les empêche d’accéder aux JO d’Athènes en 2004 avec la sélection britannique. Car même si Zara Phillips reste une excellente cavalière, elle se sent trop perdue sans son fidèle Toy Town. Une fois remis, il lui offre tout de même la première place aux championnats d’Europe de complet en 2005, ainsi que la première place par équipes. Dès lors, les podiums s’enchaînent. Médaille d’or en individuel et médaille d’argent par équipes aux JEM d’Aix la Chapelle, faisant du binôme les champions du monde de concours complet !
Malheureusement, une nouvelle blessure de Toy Town en 2008 l’empêche de participer aux JO de Pékin. La même année, en manque de repères, Zara Phillips est victime d’une grave chute aux étoiles de Pau avec son cheval de remplacement Tsunami II. Accident qui se soldera par une clavicule cassée pour elle, et une euthanasie pour son cheval, qui s’est brisé le cou dans la chute. Un douloureux moment dont la cavalière parle comme l’un des pires traumatismes de sa carrière.
Heureuse à cheval… Et en famille !
Une belle carrière mais aussi une belle famille ! Zara Phillips épouse en 2011 le rugbyman anglais Mike Tindall, son compagnon depuis 2003. Ils accueillent en 2014 leur petite fille Mia Grace, qui sera suivie par une petite soeur. Née le 18 juin 2018, son prénom n’a pas encore été dévoilé.
Alors, vous connaissiez toutes ces choses sur cette brillante cavalière de complet ? Et avec un tel palmarès, on ne peut qu’espérer la voir s’illustrer de nouveau lors des prochains JO 2024 à Paris !
Source photo à la une : Smudge 9000 pour Flickr