Les équipements d’équitation, ça change souvent ! Entre progrès techniques et modes qui changent, il faut savoir être à la page. En plus d’une décennie, on a pu voir les cavaliers et les chevaux changer de tendance à la vitesse de la lumière. C’est parti pour une séquence nostalgie, sortez tous vos vieilles photos !
5. Les cloches à pétales
On commence avec ce truc que personne ne regrette. Rappelez-vous de ces infâmes cloches qui vous ont pratiquement rendus sourds ! Vendues en kit à fabriquer soi-même, il fallait enfiler les pétales un par un autour d’une lanière en plastique à boucler. Hantise des profs d’équitation et des jurys de CSO, ces cloches se faisaient entendre à 100km.
En faisant « flac flac flac » à chaque foulée, il arrivait parfois même que le cheval qui les portait en ait peur.
4. Les pantalons striés
Attention, on déterre une relique là ! Le pantalon strié, meilleur ami des cavaliers nés avant les années 2000 ! Monter à cheval, avant, c’était simple. On s’emmerdait pas avec tout un tas de machins bicolores à strass et paillettes. Pas de modèle ergonomique découpé dans des tissus de la NASA qui sait aussi faire la vaisselle et le sèche-linge.
Avant, on montait dans des pantalons unis et striés, vous savez, ces petites lignes verticales en relief qui descendaient tout le long du pantalon ! Avec juste une poche et des scratch au niveau des chevilles, on était déjà hyper confort !
3. Les mini-chaps à scratch
Deuxième antiquité que les cavaliers de plus de 20 ans connaissent bien, les mini-chaps à scratch ! Ca aussi, c’était plus simple à l’époque. Une énorme bande velcro traversait verticalement toute la jambe. En haut du mollet, la chaps était simplement fermée avec une boucle. Il suffisait simplement de les serrer à notre convenance autour de notre jambe.
2. La bombe en velours
Comment faire un top sur les équipements d’équitation sans parler DU truc incontournable chez tous les cavaliers ? La bombe en velours, c’était tout bête, tout simple encore une fois. A l’époque, on s’embêtait pas à acheter la dernière GPA trop stylée (elle aussi passée de mode). Sans parler de la dernière Samshield au prix du loyer d’un 3 pièces à Paris. On avait tous la même bombe, qu’on soit débutant ou cavalier pro.
Celle qui est en cours d’oubli : c’est la bombe en velours avec une attache trois points. Elle a une espèce de boule tout en haut de la tête et un nœud papillon à l’arrière ! Si elle est toujours vendue dans les magasins d’équipements d’équitation, elle est souvent remplacée par le casque. Casque de couleur réglable pour les enfants et casque aéré pour les autres sont les dignes héritiers de la bombe en velours qui commence à creuser sa tombe.
Celle qui sera bientôt exposée dans un musée tellement elle date : vieille comme le monde, elle a vu le big bang et la guerre des tranchées. Cette bombe tenait avec un simple élastique à mettre sous le cou. Si on avait de la chance, on avait même le droit à la mentonnière et à l’horrible boudin qui traversait la nuque de gauche à droite. Bref, elle ne nous manque pas.
1. Le blouson de concours
On finit notre top avec un cas d’école, le blouson de concours FFE. Il se hisse à la première place du classement parce que son succès a sûrement été le plus court de toute l’histoire des équipements d’équitation ! Star des terrains de concours pendant 2 ou 3 ans maximum, il a connu ses heures de gloire à la fin des années 2000. Court, informe et fermé par un zip devant, ce blouson est vite retourné dans les placards, avant de laisser la traditionnelle veste de concours faire son come-back. On a péniblement essayé de le vendre mais personne n’en voulait déjà plus. Alors on a au moins gardé les patchs velcro « FFE », « France » ou « Allemagne » qui se collaient en haut du dos pour essayer d’en faire des porte-clés…
Alors, ça vous rappelle des souvenirs ? Plutôt la honte ou plutôt la fierté d’avoir commencé l’équitation il y a si longtemps ? En tous cas, il y a sûrement des choses que vous avez quand même gardées. Dans le placard comme dans la sellerie, on a toujours des trucs abandonnés qu’on garde quand même, n’est-ce pas ?