Un cheval doit faire face à une multitude de cavaliers randonneurs différents. Certains sont bien gratinés. Contre Galop a enquêté auprès de ces montures pour dégoter le top 5. Voici ce que ces chevaux nous ont raconté.
5. L’équipé
Le gars, il a tout prévu. Il a tout le matos qu’il faut . Quand il me desselle et qu’il étale tout, c’est à se demander comment tout ça peut aller sur mon dos. Mais le plus grandiose c’est le soir, quand de ses sacoches il sort ses piquets pliants et sa clôture, pour que je puisse me rouler dans un petit paddock pour la nuit. Il est adorable avec moi. Et puis le matin, comme il a dormi sur mon tapis de selle, il sent le poney comme moi…
4. Le frapadingue
Ce type, il est complètement fêlé du casque. Il me demande de galoper comme un dingue sur des caillasses. Aussi, il me talonne et me fait trotter à fond dans les grandes montées. Ou bien il s’amuse à me faire escalader les talus sur le bord des routes. Quand il y a un passage difficile, c’est le premier à dire « on y va ! », et à me pousser pour que j’y aille. Parfois je me blesse, il me soigne quand même. Mais j’avoue que je stresse un peu à chaque sortie.
3. Carte d’Or
Il pleut, il fait froid, tu as envie de rentrer dans un abri douillet, et tu es là à te geler la croupe. Tout ça parce que cet ahuri a mis ses gants, qu’ils ont déteint sur la carte, et que, comme celle-ci est toute mouillée il est incapable de retrouver le chemin. De toute façon, même par temps sec il se paume. Alors on tourne en rond. On fait le double de kilomètres minimum, mais au moins on se les gèle un peu moins.
2. Les cavaliers randonneurs gagas
Elle est trop rigolote, je l’adore. Il suffit juste de jouer un peu au poney fatigué, en ayant des petits yeux charmeurs, et elle craque complètement. Non seulement on s’arrête au bout de 5 kilomètres, sachant qu’elle a fait les quatre derniers à pied pour me soulager, mais en plus elle me donne plein de friandises. Avec un peu de chance, elle me fait brouter sur le bas-côté pendant une heure. Une fois, elle m’a même dessellé avant d’arriver, et a porté la selle.
1. Le troquetiste
A chaque fois que j’arrive dans un patelin, c’est sûr, je prends la direction du centre. Je ne me pose même plus la question. Et quand je vois un petit panneau blanc avec écrit dessus « Licence 4 », je m’arrête. En général, il y a aussi d’autres randonneurs. Je sais que je vais passer quelque temps attaché là. Ça permet de me reposer, et de papoter avec d’autres chevaux. Par contre, pour le retour, il faut que je me débrouille et que je retrouve le chemin tout seul.
Les joies des cavaliers randonneurs sont multiples ! Mais la randonnée à cheval, ça peut aussi être source de sacrées galères!
Crédit photo à la une : Team Ratafia