Laver la sellerie du cheval la veille
Hé oui, le minimum pour avoir la classe en concours est de bien laver le tapis du cheval. Sans parler de ses guêtres et sans oublier de graisser les cuirs ! Mais il ne faut pas non plus oublier de laver et cirer le propre matos du cavalier. Comme vos bottes, par exemple. Si vous êtes crados, d’une vous perdez votre dignité, et de deux c’est sûr que vous allez faire une barre. Et en plus c’est toujours plus sympa d’avoir de jolies photos à cheval.
Ne plus se retarder inutilement
Alors oui, on sait, se lever un dimanche matin à 6h voire 5h30 pour un concours c’est très compliqué, mais arrêtez de déambuler dans les couloirs comme un zombie qui a pas dévoré d’humain depuis cinq jours ! Vous vous mettez à la bourre comme un boloss et après vous allez paniquer pendant votre cso.
Faire un check-up avant le départ
Il faut s’assurer que toutes les affaires du ponito soient bien dans le camion ou dans la voiture avant de partir sur le terrain ! Sans oublier bien sûr votre propre tenue de concours. A ce niveau-là ça serait un peu con.
Être en avance à la détente
Encore une règle d’or du cavalier de concours que certains n’ont pas comprise. Bah oui, c’est beaucoup moins stressant d’être en avance au paddock de détente. Si vous commencez à détendre au trot alors qu’il ne reste plus que 2 chevaux entre vous et celui sur le tour, c’est clairement la merde. Votre bourricot va paniquer, vous aussi, et vous allez encore faire deux barres.
Ne plus jouer à l’espion sur la FFE
Oui oui, on le sait ! Tout le monde le fait ! Arrêtez d’espionner les concurrents engagés sur la même épreuve que vous. Bien sûr, il ne faut pas non plus faire de pronostics sur les cavaliers que vous pourriez écraser (et plus il y a d’engagés, plus l’espoir d’avoir le trophée s’éloigne) ! Et en plus si ça se trouve vous allez tomber.
Prendre du temps pour mémoriser le tour
Suivre les concurrents du regard pendant leur tour permet de mieux le mémoriser. C’est toujours mieux que d’être à la buvette cinq minutes avant de monter. Même si comme on dit, monter bien monter plein. Après, rien ne vous empêche d’aller prendre l’apéro après.
Arrêter d’acheter 15 000 trucs sur les selleries en concours
Alors que votre cheval a déjà tout ce qu’il lui faut. Mais après tout, il faut bien se faire plaisir. Faut pas se mentir, ça fait surtout plaisir au cavalier. Bien plus qu’au ponito. Mais bon, c’est vrai qu’avoir du style en cso, c’est ultra important !
Ne plus dépenser à outrance pour des barquettes de frites
Oubliez pas que le coffre de la voiture est rempli de nourriture pour le déjeuner. Et vu la quantité qu’il y a, vous pourriez nourrir tous les cavaliers de votre épreuve. Gros daleux.
Rester zen : la règle d’or du cavalier de concours
Vous aviez (parfaitement) pionté le gros poney la veille du hunter et ce fourbe s’est roulé dans la nuit en défaisant tous ses pions ? Il ne ressemble plus à rien ? Pas de panique ! Vous aurez toujours un peu de temps pour re-pionter, ou vous pouvez demander de l’aide à vos potes cavaliers qui font pas le cso. Parce que eux ils errent bizarrement et on dirait qu’ils ont trop picolé !
Et si par malheur ça va toujours pas, hésitez pas à aller consulter l’article sur le kit de survie extrême du cavalier de concours. Avec ça au moins, ça devrait mieux se passer !
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