Les savoirs éthologiques s’adressent aux cavaliers souhaitant approfondir leurs connaissances équestres et leur relation au cheval. Tout comme les galops, ils sont reconnus et validés par la fédération française d’équitation, et nécessitent l’examen d’un formateur reconnu.
Quelques généralités
Déclinés en 5 niveaux d’acquisition, les savoirs éthologiques permettent de valider les compétences des cavaliers dans cette nouvelle approche équestre dite éthologique.
La FFE reconnait désormais ces acquisitions en se basant sur deux notions fondamentales : la confiance et le respect. En effet, cette formation se concentre sur la relation homme-cheval et met l’accent sur l’importance du travail à pied. L’objectif de cette formation permet de prévenir les risques d’accident en ayant une meilleure connaissance du cheval et de ses comportements.
Le jury présent lors de vos sessions d’examens doit être titulaire d’un BFEE 1 pour les savoirs 1 et 2 et d’un BFEE 2 et/ou 3 pour les savoirs 1 à 5. L’examinateur doit également être titulaire d’un BPJEPS au minimum. Ces examens sont mentionnés sur votre licence fédérale et font l’objet d’un diplôme.
Le programme des savoirs
Déclinés en 5 niveaux, les savoirs éthologiques suivent une logique allant du sol à la selle et de la longe à la liberté.
Savoir 1 : comprendre et approcher le cheval
Ce premier savoir permet de comprendre et d’aborder le cheval dans son milieu naturel. Les connaissances théoriques s’appuient beaucoup sur l’éthologie en tant que discipline scientifique et mettent l’accent sur l’observation. La théorie et les principes d’apprentissage sont également au cœur des notions fondamentales abordées dans ce savoir.
Les bases de communication avec son cheval sont abordées et permettent de développer le travail à pied selon ces principes. Le programme des soins est très semblable aux premiers galops fédéraux.
Savoir 2 : communiquer à pied à distance réduite en filet ou licol
Le savoir 2 vise à développer les capacités de communication avec son cheval à pied. Mobiliser l’avant et l’arrière main depuis l’arrêt et contrôler l’allure du cheval sur terrain nu sont des acquis fondamentaux nécessaires dans ce savoir.
Il faut également être capable de maîtriser l’allure lors du passage d’embûches simples. Les connaissances théoriques mobilisent les connaissances du cavalier sur le tempérament du cheval.
Savoir 3 : communiquer avec son cheval monté
Au savoir 3, à cheval on passera. Les connaissances acquises à pied lors des deux premiers savoirs sont désormais mobilisées à cheval. Obtenir une relation mutuelle de confiance, dans le relâchement et la décontraction ainsi que le contrôle de l’allure du cheval à tout moment de la séance sont les objectifs majeurs de ce savoir.
Le cavalier doit également être en mesure de mobiliser l’avant main et l’arrière main de son cheval dans la décontraction depuis l’arrêt, au pas et au trot. Les connaissances théoriques mobilisent les connaissances dans le domaine de la santé équine et des différents modes de vie des chevaux.
Savoir 4 : communiquer à pied en liberté et à la longe
Le savoir 4 vise à affiner la communication avec son cheval à pied et monté. Le travail en liberté est abordé et le cheval doit être connecté à son meneur. L’objectif est d’avoir une relation à distance de confiance et de respect mutuel, tout en maintenant la décontraction du cheval.
Les pratiques de soin mobilisent les compétences du cavalier à embarquer et débarquer son cheval dans le van. Les connaissances théoriques approfondissent le mode de vie du cheval et son fonctionnement en troupeau. Le cavalier préparant ce savoir doit également être en mesure de s’adapter aux différences de chaque cheval.
Savoir 5 : affiner la communication à cheval
Le savoir 5 est la concrétisation et l’aboutissement du travail mené lors des quatre premiers savoirs. Le cavalier doit être en mesure d’affiner sa communication à pied et monté, c’est par exemple passer de la monte en licol à la monte en cordelette.
Il est également en mesure de combiner les différents codes aux différentes allures et de garder le contrôle. Le cavalier et/ou meneur est en mesure de préparer sa propre séance de travail, et de reconnaître les signes de décontraction de son cheval.
Alors, prêts à vous essayer à cette nouvelle approche équestre et à valider vos connaissances auprès de vos enseignants ?
Crédit photo à la une : Le Murmure du Louvray