Les bonnes raisons de se mettre au TREC

Le TREC, ou Technique de Randonnée Équestre de Compétition, reprend les activités qu’on croise en randonnée, mais en mode compèt’. Si le TREC n’est pas encore votre truc, Contre Galop va vous faire changer d’avis, et vous donner envie de vous y mettre. Voici quelques bonnes raisons qui ne vous laisseront aucune excuse pour laisser une telle discipline de côté.

 

Le TREC c’est pas pour les neuneus

TREC
Crédit: Cavalerie de l’Orémy

Avec une présentation technique, un parcours d’orientation, une maîtrise des allures et un parcours en terrain varié, le TREC est une épreuve complète pour le cheval et le cavalier. Autant dire qu’en rentrant chez vous vous allez être bien fatigués! En effet, il faut faire fonctionner ses muscles, ses neurones et l’épreuve dure toute la journée. Et vous pouvez déjà suggérer à votre conjoint(e) un bon bain chaud et un massage pour le soir, à condition que vous soyez rentré, car vous bichonnez votre monture avant le reste, c’est bien connu.

Les sacoches, c’est pratique

Cheval de randonnée, TREC
Crédit: Traderidera

A la différence d’un CSO, votre cheval porte des sacoches. Et vous vous apercevez très vite que c’est très pratique, car vous pouvez emmener une barre de céréale ou une petite gourdinette au cas où une petite fringale se ferait sentir en chemin. On ne citera pas non plus le gilet encombrant autour de la taille dont la fermeture éclair arrache le cuir de la selle en frottant, puisque ça aussi, ça atterrit dans les sacoches. Inutile cependant d’y chercher votre téléphone 4G, car il vous a été confisqué au départ.

Apprendre à s’orienter

TREC
Crédit: Cavalerie de l’Orémy

Si vous êtes adeptes du GPS, il va falloir vous déconnecter, parce qu’en TREC, il faut lire la carte. Au début, l’idéal est de trouver un coéquipier qui peut vous aider. Car même si vous allez galérer un peu et faire quatre fois le tour du bois, mine de rien vous allez faire des progrès. Au moins par la suite vous serez capable de vous débrouiller tout seul et ne plus être tributaire des autres, à moins qu’un coéquipier compte sur vous!

Une belle ballade

Randonnée TREC
Crédit: Emma Massingale

Bien que vous serez plongés dans la carte, vous aurez l’occasion de faire une belle promenade. Et même, le fait d’avoir le nez dans la carte vous permettra de connaître tous les secrets du paysage, l’altitude, le dénivelé.. Vous saurez où se trouve le gué le plus proche et peut-être même le troquet le plus près. Mais pas de chance, vous êtes en compétition, et il est hors de question de sortir du tracé sinon gare aux points de pénalités!

Le galop le plus lent?

TREC
Crédit: Cavalerie de l’Orémy

La maîtrise des allures renforce la complicité cavalier cheval. Cette exercice est beaucoup plus technique qu’il n’en a l’air. En effet, votre cheval doit être capable de marcher le plus rapidement possible, et de galoper le plus lentement possible. Des bonnes bases dressage sont indispensables. Mais ne vous inquiétez pas, si vous débutez dans la discipline, personne n’exigera de vous un rassembler de haute école!

Ça change des barres

TREC
Crédit: Traderidera

Le parcours d’obstacles en TREC est un mélange de ce qui est possible de trouver en randonnée. C’est presque un parcours de cross. Mais vous aussi vous allez bosser, car en TREC, il est souvent demandé de descendre de cheval. Le parcours permet donc de tester la maîtrise du cavalier sur ces dispositifs! La maîtrise du cheval n’est pas en reste, bien au contraire. Des obstacles visuels où le cheval peut avoir peur sont souvent inventés, surtout si les organisateurs ont une imagination aussi débordante qu’un gué en crue en hiver. Parfois même ils exigent que vous soyez déguisés, mais rassurez vous, ce n’est pas toujours le cas en épreuves officielles. Et dans ces cas là, un cheval qui passe partout est une assurance-vie!

Et quand vous et votre cheval réussirez tout du premier coup, alors vous pourrez dire que vous formez un excellent couple! Vous n’aurez plus envie de le quitter et vous verrez que le TREC, c’est super formateur pour vous deux.

Crédit image à la une: Cavalerie de l’Orémy