Ce qu’il faut retenir de l’édition du saut Hermès 2017

cavalier jumping

La semaine dernière Hermès organisait la huitième édition du Saut Hermès au Grand Palais. Le concours de saut d’obstacles international 5 étoiles le plus chic de l’année ! Et pour cause: il se déroule sous la splendide nef du Grand Palais de Paris ! Les meilleurs cavaliers du monde se sont affrontés dans ce cadre d’exception, revivez avec nous les meilleurs moments de cette édition 2017 et ce qu’il ne fallait pas rater… 

 

Delaveau et Bosty qui se talonnent pour la victoire

En forme nos « papys » du CSO ! Alors qu’on balbutiait encore devant les positions absurdes de Bosty, il s’est disputé la victoire avec son copain Patrice, qui a été le plus fort cette fois-ci avec Carinjo HDC ! Un joli doublé de victoires : le vendredi sur un CSI 5* à 145, et le dimanche une épreuve à 150. Bosty, en selle sur Pégase du Mûrier, prendra la deuxième place de l’épreuve du vendredi.

 

Bad Buzz pour Free Jump

Henrik von Eckermann avait pourtant bien commencé son grand prix… et puis à la réception du double son étrier l’a lâché… Déséquilibré, le cavalier suédois n’a pas pu éviter la chute ! Le cameraman a entre temps bien pris le temps de filmer ledit étrier, au grand dam du commercial de chez Free Jump qui a du s’étrangler avec son champagne !

 

Julien Epaillard, discret mais performant

Devant Simon Delestre sur l’épreuve du samedi à 150 et devant Kevin Staut le même jour sur l’épreuve du soir à 150-160, on peut noter la performance de notre cavalier français. Il brille ainsi avec deux victoires avec Cristallo A LM et Quatrin de la Roque LM ! Un champion reste un champion, et on aime les victoire françaises (non, on est pas du tout chauvin) !

Un Bost peut en cacher un autre

Son nom Margaux Bost renvoie tout de suite à celui de son célèbre papa ! On se doute bien qu’il aurait été difficile pour lui d’inscrire sa fille à la danse classique ! Et maintenant, elle semble assurer la relève car elle concourt dans les mêmes épreuves que papounet ! A l’issue d’une première épreuve, elle s’est retrouvée qualifiée en duo dans une autre épreuve avec l’allemand Daniel Deusser, et tous deux prennent la troisième place de l’épreuve de samedi à 15 heures, qui ne faisait qu’un petit 160 !

Le orange c’est beau…

Qui dit Hermes dit orange ! Attention pas n’importe lequel, celui crée par Thierry Hermès sous l’occupation allemande durant la seconde guerre mondiale, la pénurie de pigment avait obligé la luxueuse marque à produire ses boîtes en orange. Triste contexte mais magnifique héritage, la couleur emblématique de la marque avait envahi le Grand Palais ! Et y a pas à dire… c’était très très beau !

 

Les femmes à l’honneur !

Lors du grand prix du dimanche, seuls trois cavaliers sont parvenus à sortir sans faute de la première étape, parmi eux deux femmes! Et pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agissait de l’australienne Edwina Tops Alexander et de notre Pénélope nationale! A l’issue d’un barrage très rapide (trois cavaliers ça passe vite !) c’est finalement Edwina qui s’imposera, signant son grand retour sur le devant de la scène! Elle est suivie de près par Pénélope et son Vagabond de la Pomme !

Un Grand Prix à la difficulté contestée

« Désagréable à monter, désagréable à regarder », voilà comment Kevin Staut qualifiait le grand prix imaginé par Franck Rothenberger.
A Bordeaux ils étaient 19 barragistes, au saut Hermes ils n’étaient que trois… Franck Rothenberger avait décidément placé la barre très haut, trop haut ? Le parcours fut critiqué autant par les cavaliers que par les spectateurs, avec un triple des plus fautifs (vertical, deux foulées serrées, vertical, une foulé immense, oxer en sortie) suivit d’une ligne assassine (double, quatre foulées, oxer au profil peu sautant) les chevaux en ont bavé.
30% des participants (13 cavaliers) ont préféré abandonner, ce qui a déchainé une pluie de critiques sur le chef de piste. Dommage, car les autres parcours du weekend avaient été appréciés.

 

Crédit photo à la une : Jumping de La Baule 2018 – Louise Lecomte