Les courses d’animaux, et particulièrement les courses hippiques, c’est tout un monde. Entre les courses de trot, de galop, les steeple-chase, les paris à Quinté+ … s’y connaître devient presque un métier. Bref, si vous aussi vous êtes nuls dans le domaine, suivez le guide pour vous aider à décrypter ce monde à part (et devenir un pro des paris).
Les courses, c’est quoi en fait ?
En matière de vitesse et d’endurance, les courses d’animaux, et plus particulièrement équines nous dépassent très souvent. Avec un mécanisme de déplacement bien à eux, les chevaux fascinent le public humain. De nombreuses courses animalières en tout genre sont organisées aux 4 coins du monde : des courses de dromadaires, en passant par les courses de lévriers, et même …. de crabes. Loufoques, amusantes ou au contraire plus sérieuses elles entretiennent un véritable engouement. D’ailleurs, on vous a trouvé un top 5 des courses animalières.
Ici bien sûr, on va surtout s’intéresser aux courses hippiques.
Pour la minute histoire, les premières courses remontent à l’époque de l’Antiquité, c’était d’ailleurs l’une des premières épreuves équestres à se développer, en Grèce particulièrement. A l’époque, les courses s’inscrivaient aux jeux olympiques et se déroulaient dans des arènes, qui regroupaient plusieurs épreuves comme la course de chars ou la course autour du bucher.
Si à l’époque les courses étaient surtout un divertissement, aujourd’hui c’est devenu un véritable business, dans lequel les ventes et les paris de chevaux explosent.
Un peu de vocabulaire
Parce qu’on sait que ce n’est pas toujours facile de comprendre les termes spécifiques, on vous donne quelques tuyaux pour pouvoir décrypter toutes les conversations lors de votre prochaine journée à l’hippodrome:
- Allocation : somme d’argent versée (en guise de récompense) aux 5 gagnants d’une course
- Une course « à réclamer »: c’est un type de course à l’issue de laquelle les chevaux sont vendus aux enchères (au plus offrant donc). C’est souvent une occasion pour les propriétaires de faire connaître, de tester et de vendre leur chevaux débutants.
- Canter : allure de galop avec laquelle le cheval se rend dans les boites de départ
- Un crack : expression qui caractérise un cheval (ou jockey) très performant
- Engager : s’inscrire dans une course (s’applique aussi pour toute autre discipline équestre)
- Maiden : cheval n’ayant pas encore remporté de course
- Pénétromètre : instrument servant à mesurer la qualité et la praticabilité du terrain
- Steeple-chase (ou en français « course au clocher », mais c’est moins classe) : type de course avec différents types d’obstacles (haies, murs, rivières), au nombre minimum de 8.
- Sulky : charrette individuelle à 2 roues, tractée par le cheval dans les courses de trot.
On vous explique quelques épreuves
Dans le monde de la course, on distingue plusieurs épreuves : les courses de trot, les courses de galop, et les courses d’obstacles.
Dans les épreuves de trot, on distingue les courses attelées des courses montées.
- Dans les épreuves de trot attelée, le jockey est assis sur un sulky, tracté par le cheval. L’objectif est d’atteindre la ligne d’arrivée avec le trot le plus rapide possible, sans prendre le galop.
- Dans les courses de trot monté, le jockey est assis sur le cheval, le principe restant le même que pour l’épreuve attelée : franchir la ligne d’arrivée dans le trot le plus rapide possible, sans repasser au galop, sous peine de disqualification. Contrairement au trot attelé, le trot monté donne au jockey plus de visibilité et un meilleur contrôle de l’allure.
- Pour ces deux types de courses, deux types de départs peuvent être donnés : le départ dit « volté » et l’autostart.
Pour le départ volté, les chevaux entrent en file indienne et sont placés derrière la corde selon un ordre distinct. Le signal retentit au moment où le dernier concurrent entre en piste, ce qui marque le début de la course. Mais dans ce cas de figure, les faux départs sont fréquents, les chevaux coupant fréquemment la ligne de départ prématurément.
Le départ avec autostart réparti les concurrents en deux lignes derrière les deux ailes d’une voiture roulant à vitesse réduite devant eux. Au moment où la voiture accélère, le départ est donné.
Pour les courses d’obstacles, on distingue trois épreuves : la course de haie, composée (comme son nom l’indique) de haies et et le cross country.
Ces jockeys français qui ont marqué l’histoire de la course
A l’époque, les jockeys n’avaient pas le même statut qu’aujourd’hui. Autrefois appelés ‘auriges’, ils étaient seulement perçus comme des esclaves, dont les meilleurs pouvaient même être revendus sur un marché dédié. Les couleurs des tenues rappelaient leur classe sociale : par exemple, les jockeys habillés en bleu appartenaient aux aristocrates.
Aujourd’hui, c’est un métier à part entière, avec des critères physiques et techniques stricts et donc très sélectifs : en plus de devoir présenter une condition physique excellente, ils doivent ne pas dépasser un poids et une taille prédéfinis selon la course: environ 50kg pour une course sur le plat, et 60kg pour une course d’obstacles, pour moins d’1m55 !
Avant chaque course, le jockey fait l’objet d’un contrôle strict, appelé pesée (vérification de la taille et de son poids), sous les yeux du commissaire de course.
Les couleurs des tenues sont choisies par les propriétaires, pour leur permettre de reconnaitre leur jockey, vêtu d’une toque et d’une casaque. Elles doivent être déclarées avant la course à la Société d’Encouragement des chevaux.
En attendant notre article complet sur le métier de jockey, on vous donne notre top des chouchous français:
- Jean-Renée Gougeon
- Jean-Pierre Dubois
- Yves Dreux