Tout bon cavalier randonneur sait que les randonnées à cheval, c’est pas forcément ce qu’on pourrait croire. Elle est loin parfois la farniente du soir autour du feu de camp ! Et les journées peuvent être super longues des fois, avec des galères qui vous collent à la peau. Et comme nous on aime bien la rando, on vous dresse la liste des pires angoisses de cavalier randonneur.
Tomber et que le cheval se barre
Le poney que vous montez est un peu sur l’œil ? Ou pas du tout ? Quoi qu’il en soit on n’est jamais à l’abri d’une chute… Et vérifiez qu’il soit assez pot de colle pour le rattraper facilement, ça vous évitera une petite escapade en marche nordique à travers les bois. Surtout que lui, pendant ce temps là, il se marre.
Le cheval qui déferre
Votre maréchal ferrant est venu ferrer avant de partir, mais votre cheval traîne tellement des savates que ses fers sont déjà usés au bout de quelques jours de rando. Pourvu que ça tienne ! Mais bon, sinon, trouvez un pote qui a toujours quelques clous et un marteau. Et s’il n’en a pas, il a peut-être un pote comme ça aussi. Ou sinon appelez un maréchal. Bref quelle angoisse en attendant !
La peur de se perdre, le cauchemar du cavalier randonneur
C’est pas qu’on ne fait pas confiance à ses potes cavaliers hein ! Mais on n’a pas forcément très confiance en soi non plus. Et surtout que la carte et nous, on sait très bien que ça fait deux. Alors si en plus il y a du brouillard et que la nuit tombe, il vaut mieux ne pas y penser. Dites-vous juste que si ça fait trois fois que vous passez devant le même gros caillou, il est grand temps de faire demi tour…
Avoir la dalle
Peut-être la pire des angoisses du cavalier randonneur. Quand on est au fin fond de la montagne, avec plus de troupeaux de moutons que de Mac Do, rien que l’idée nous donne la nausée. Et si en plus on sait que la boite de maquereaux sera un peu juste parce que le pain a pris la dernière lavasse, on est à la limite de tomber dans les pommes. Finalement le dernier dîner chez mamie, c’était pas si mal. En revanche, les cavaliers de concours seront avantagés par l’expérience du sandwich triangle à 5 heures du mat…
Avoir mal au cul
Et si le grand mal des cavaliers au long cours, c’était le derrière ? A moins d’avoir investi dans une bonne selle de randonnée, prévoyez une bonne trousse à pharmacie ! Et à moins d’avoir de la corne, on vous conseille de protéger la « zone sensible » avec du coton ou des feuilles de châtaignier, ça chauffera moins ! Ou mieux, un dessus de selle en mouton ! Et encore mieux, un bon massage prodigué avec amour par votre moitié non cavalière…
Alors, toujours partant pour de longues chevauchées? Sinon en attendant, vous pouvez vous contenter de quelques belles balades !
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