La crise du covid – 19 et ses obligations de confinements rend la vie dure aux centres équestres. Trouver des idées pour éviter qu’ils ne se retrouvent sur la paille devient une urgence. Et donc voici une liste de quelques idées qui pourraient au mieux sauver des clubs, ou au pire rajouter du beurre aux épinards.
Trouver des sous
Pendant le confinement, les centres équestres ont stoppé les activités qui leur permettent habituellement de leur rapporter de l’argent. Ainsi, cours, stages, concours, valorisation des chevaux ont stoppé net. Mais les chevaux et poneys, ce ne sont pas des raquettes, et donc ils ont continué à manger et à recevoir des soins pendant ce temps. Les structures équestres sont toutes touchées, et en particulier celles ne disposant pas ou peu de pâtures pour nourrir les animaux ou en périphérie des grandes villes. Et leurs trésoreries, souvent comprenant peu de réserve, diminuent comme peau de chagrin et se retrouvent dans le rouge.
Comme solutions, certains centres équestres risquent d’être obligés de vendre des chevaux ou des poneys, voire même de devoir mettre la clé sous la porte. Alors pour éviter cela, il faut se mobiliser et trouver des idées pour aider les clubs.
Les dons
Une des idées la plus simple et la plus rapide, est celle de collecter des fonds. Cagnottes en ligne ou dons directs d’argent sont bienvenus pour les clubs. Beaucoup de cavaliers, dont les leçons étaient programmées, ont renoncé au remboursement de celles-ci. Cependant, même si c’est mieux que rien, cela ne représente pas une solution pérenne. Toutefois, si vous pouvez, faites un don.
Des prairies verdoyantes, ou des jachères
Pendant que les cavaliers sont confinés, l’idéal est de trouver des prairies verdoyantes, pour rendre la liberté aux chevaux du club, et les nourrir à moindre frais en attendant la fin de la crise du covid – 19. Mais certaines parcelles étant réservées pour le foin, il n’est pas évident de trouver des endroits disponibles, et gratuitement. Alors, rendre accessibles des jachères ou des terrains privés peut aider, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas d’herbes toxiques dedans. Des poneys tondeuses, ça vous dit ?
Réserver des créneaux après la crise
Le fait de réserver des séances d’équitation permet de verser des arrhes, qui peuvent avancer de la trésorerie immédiate. Si vous savez que vous voulez faire un stage, une randonnée, une activité prévue, réservez à l’avance. Et pourquoi pas avancer les inscriptions du reste de l’année ? Peut-être n’y avez tout simplement pas pensé !
Chevaux en pension
C’est le moment d’acheter un cheval ! Et le mettre en pension dans un centre équestre. Les pensions font partie de la partie fixe des revenus d’un club, et donc, même si les frais ne couvrent pas tous les frais des autres chevaux, ils y contribuent un petit peu, et permettent de rassurer le gérant du club. Par contre, un cheval en pension représente un certain budget tout de même.
Demi pension, Tiers de pension…
Pour les plus petits budgets, il est possible d’avoir un cheval en demi pension. Cette solution permet de ne payer que la moitié de la pension. Aussi, il faut savoir partager car il faut laisser son cheval aux mains d’un autre cavalier ou les autres cavaliers du club. Même principe pour les tiers ou quart de pension.
Des parrainages pour sortir de la crise
Une idée, qui pourrait aussi concerner des non cavaliers. Qui n’a pas rêvé d’avoir un petit protégé quelque part ? Parrainer un équidé, pour une somme modique, permet de s’attacher à un poney ou un cheval, en échange de suivre ses activités ou ses performances, et d’avoir des nouvelles régulières. Ce principe, possible même pour un poney ou un cheval à l’autre bout de la France, peut permettre d’avoir des « correspondants poneys » dans les écoles par exemple. Ainsi, une contribution à la nourriture, multipliée par un grand nombre de personnes mobilisées, peut aider un peu à sauver les clubs de la crise du covid – 19.
Alors si vous aimez les chevaux et poneys, vous pouvez aussi aider à sauver les structures équestres. Et si vous avez des idées, ajoutez – les en commentaire.
Crédit photo à la une: Traderidera