5 chevaux mythologiques qu'on n'a pas envie d'être

chevaux mythologiques

Sérieusement ? Vous pensiez vraiment que ces chevaux mythologiques étaient heureux de leur sort ? Si vous vous mettiez à leur place quelques instants, vous verriez à quel point leur vie est une galère sans nom. D’ailleurs, on vous le prouve dans cet article… 

 

La licorne

licorne mythologique
Source : pixabay

On connaît tous la licorne, non ? Cet équidé d’une blancheur immaculée, qui ne s’approche que des jeunes filles au cœur pur et dont la magie peut guérir toutes les maladies. Qu’elles sont belles, ça doit être génial d’en être une ! Eh bien NON, ce n’est PAS drôle d’être une licorne. Déjà, les licornes, ça a une barbiche à la base. Franchement, vous vous imaginez avec une barbiche ? Et un pif au milieu du front ? Sans compter les sabots fendus, dans lesquels tous les petits cailloux peuvent venir se loger. Et le mieux : tout le monde leur court après pour leur couper la corne et en faire de la poudre qui guérit tout. Même le Seigneur des Ténèbres en personne veut leur sucer le sang. Donc la licorne, on oublie.

 

Pégase

chevaux de fiction Pégase
Source : TNS Sofres pour Flickr

Alors déjà, celui qui a inventé Pégase il avait fumé un paquet entier avant de prendre sa plume. Non parce que bon un cheval Divin qui vole… Mais on va pas y revenir ici. Non, ce qui nous intéresse, c’est la vie de ce pauvre cheval. Imaginez un peu trouver une position confortable pour dormir avec ces immenses ailes ! En plus, y’a des plumes partout, il doit passer son temps à éternuer et à se frotter le nez… Et encore, il ne peut pas se le frotter, vu qu’il a des sabots ! Et puis bon, c’est bien beau de voler, mais les jours de pluie bah c’est mort. Alors Pégase passe sûrement toutes ses soirées devant la météo, un paquet de chips aux pommes éventré à côté en se grattant la croupe à cause de ses fichues plumes.

Bucéphale, le plus con des chevaux mythologiques

bucéphale peureux
Source : wikipédia

Encore un de ces chevaux mythologiques tordus, au sort peu enviable. D’accord, être le cheval d’Alexandre le Grand, ça pète. Ça pète beaucoup moins d’avoir peur de son ombre. Parce que s’il y a bien quelque chose dont on ne peut pas se débarrasser, c’est bien de son ombre ! Tous les chevaux de club en ont fait l’expérience au détour de la carrière, et ils n’en sont pas morts (les cavaliers ont assez mangé le sable pour s’en rendre compte), mais lui, pas moyen, c’est au dessus de ses forces. Et puis zut, un cheval noir qui bouge et a peur d’une tache noire et qui bouge… D’ailleurs, on dit que Bucéphale descend d’une des juments de Diomède. Et on verra plus tard que rien que ça, c’est pas facile à vivre.

 

Le centaure

centaures mythologie
Source : pixabay

Il fallait y venir : on pourrait se dire que du coup, un équidé hybride mi-homme mi-cheval, ça serait beaucoup plus facile… Ben non, c’est encore pire ! Certes les centaures ne se cognent pas le petit orteil contre les meubles. Par contre, bonjour pour chasser les mouches… Sur sa croupe, difficile de les chasser d’un revers de main, et on a plus qu’à espérer que la queue soit assez longue pour la virer. En plus, comme c’est croisé avec un cheval, il a sûrement les poils qui va avec. Pour la classe, on repassera ! Et le summum, c’est qu’ils ont un horrible caractère, donc ils passent leur temps à se taper dessus. Ambiance parfaite !

 

Les juments de Diomède

juments de Diomède
Source : wikipédia

Ces charmantes juments ont la particularité d’être sponsorisées par Findus ! Puisqu’elles sont carnivores. Oui oui, un cheval qui se nourrit avec de la viande. Et encore, on lui fournirait de la viande de qualité… Mais non ! Il faut que ce soient des esclaves ou des prisonniers. Trop secs, filandreux, pas goûtus du tout. En plus, leurs noms étaient bien difficiles à retenir : Dinos, Lampon, Podargos et Xanthos. La seule bonne viande qu’elles aient goûté a été celle de leur maître, qu’Héraclès (Hercule pour les intimes) leur a jetée en pâture. Et juste après… Elles sont devenues dociles. Logique. Ça doit pas être facile tous les jours, d’arriver dans un centre équestre et de regarder son copain Gripoil en se demandant à quelle sauce on va le manger.

 

Alors, toujours envie d’être un de ces chevaux mythologiques ? On parie que non ! Et puisque visiblement vous ne pensez qu’à vos petites misères, on vous remet les idées en place avec cet articles sur les pires galères de poney trop mignon.

 
Source photo à la une : Pixabay, Pixabay, montage par Contre Galop